Good Morning

Sarah eut un peu plus de mal à se réveiller, cependant, quand la jeune femme réussis à ouvrir les yeux, elle put se rendre compte que son amant avait disparus. Sans doute s'était-il déjà lever, mais elle était un peu déçus, peut-être aurait-elle esperait pouvoir enfin se réveiller à ses côtés. Malgré son désir de rester un peu plus dans le lit bien qu'il ne soit pas aussi confortable qu'à Poudlard, l'ancienne directrice dut se résigner à se lever. Elle sortit donc du lit et se dirigea par la suite dans la salle de bain, une fois qu'elle fut complètement déshabillée, elle se glissa dans la douche. A son grand étonnement, Sarah put se rendre compte que l'eau était juste à la température qu'il fallait, mais se dit vite que Justin avait dut au préalable régler ce probleme. Après quelques instant, la jeune femme sortit enfin de sous la douche, et du se résigner à porter une tenue qui se trouvait dans la placard de leur chambre. Certes elle n'était pas très jolie, mais cette robe suffirait amplement pour la journée.

Après quelques instants de préparation, Sarah sortit finalement de la salla d'eau. Elle se dirigea par la suite vers l'escalier, et tenta de ne pas faire trop de bruit, pour ne pas réveiller les élèves encore endormis. La jeune femme décendit les escalier qui grinçaient sous ses pas, mais elle arriva enfin dans la cuisine du bas, qui avait était amménagée spécialement pour cette journée de Noël. Un grand sapin avait été malgré tout amménagé, avec des cadeaux en son pied. Dans la salle se trouvait déjà Pompy et son grand amour. Sarah se dirigea un peu fatigué vers la cuisine traverssant le hall d'entrée plus ou moins nettoyé. La jeune femme pénétra ensuite dans la cuisine et se dirigea immédiatement vers Justin et lui donna un tendre baiser avant de dire à tout deux :

-Joyeux Noël.

Une chouette arriva, grisée, sombre avec une aile blessée. N'importe qui l'ayant vu se serait douté qu'elle avait échappée, par chance, à un combat sanguinaire ou tout du moins qu'elle s'était battue, ses yeux noirs baignant dans des larmes chaudes et froide, un mélange d'eau et de sang. Comment expliquer ce qui lui était arriver ? Bien des théories bien que peu soient plausibles. Quoi qu'il en soit, elle se trouvait là, traversant une des fenêtres du 12 Square Grimmaud, tombant dans la salle du professeur d'Enchantement, celle dans laquelle il se trouvait.

Cette chouette tenait deux lettres cachetées dans ses pâtes. L'une portant les inscription " J-M" l'autre vierge. A première vu, on aurait pu dire que le sot qui s'y tenait était authentique mais, en s'en approchant de plus prêt, en regardant nettement, un véritable sorcier s'en serait douté : Elles avaient été ouvertes, lu probablement puis remise en l'état. Pourquoi les avoir tout de même envoyé ? La réponse ne tarderait pas à tarder.

Lorsque le professeur ouvrirait l'une ou l'autre lettre, il constaterait qu'elles seraient vierges, dénuées de tout texte à l'exception d'un mot, dans la lettre qui était adressé à l'ancien maitre en enchantement : "Dissimenta". Ce mot était l'inquentation d'un sort peu connu, se trouvant dans un livre manuscrit du professeur, sans doute l'eut-il découvert par lui-même.
A peine eut-il pausé sa baguette que des lettres d'or, manuscrites quand à elles, se dessineraient :

"Professeur,

Vous le reconnaitrez à mon écriture, il s'agit de lettres de votre élève, Selenore. Il y a sans doute dans votre esprit un grand nombre de questions qui se pausent, je tenterais d'y répondre à travers ces parchemins. J'ignore s'ils tomberont dans vos mains, s'ils seront intercepté avant cela mais je ne doute pas que vous es lirez un jour. En toute connaissance de cause, vous comprendrez que ce message peu me coûter la vie, qu'il me risque beaucoup. J'ai déjà eut droit à Doloris, de sa main mais qu'importe, la seconde lettre devait arriver, j'y tenais.

L'école est loin d'être calme, la terreur s'installe et l'on peut voir des troupes de Mangemorts dans les couloirs. Prenez garde car, à ce que j'ai pu entendre, le Tabou serait en phase d'être instauré de nouveau. La peur me hante. J'ai pu me saisir de vos livre avant leur arrivée, de ceux que j'ai cru être les plus importants puis les ai caché, dans des lieux que je pense en sûreté. C'est dans l'un d'entre eux que j'ai découvert ce sortilège, ce charme contre lequel rien ne peut être fait, où seul l'objet d'une pensée peut dessiner un message. Je n'ai pas été très créatif mais j'ai estimé que votre baguette serait un bon moyen de communiquer.

Pardonnez moi, par pitié, j'aurais pu tout changer. Plusieurs mois avant son assaut, j'étais non loin du Seigneur des Ténèbres, de lui-même. néanmoins, avec ce que le camp de la "facilité" possède, j'ai préféré me joindre à eux, céder pour la préserver, au péril de mon âme... Que j'ai dès à présent perdu, en partie tout du moins. Je ne suis qu'un monstre et j'en ai confiance mais, comment ne pas céder face aux sentiments ? Je suis lache et peu courageux, je veux bien le reconnaitre mais qu'importe... Elle m'est si cher que je ne puis me vouer à la perdre.

Les messages envoyés par les chouettes sont lus, les armées d'inferis en place bien que je ne sache pas où exactement. Tous se préparent et j'ai pu constater plusieurs fais anormaux où je suis. Notre professeur de DFCM parle avec lui, comme d'égal à égal. Cela pourra ou non vous paraitre étrange mais, de ce que je pu en voir, il ne considère en rien ses mangemort comme à ce rang. Ce "vieil ami" car il l'appelle comme cela, semble être lui aussi un seigneur noir, ou tout du moins un sorcier suffisamment puissant pour que l'un tutoie l'autre. J'ai pu récupérer, dans le bureau de DFCM, un parchemin portant un ruban des quartes couleurs : Rouge, Jaune, Bleu et Vert. Je n'ai pas su le déchiffrer, il s'agit d'un langage ancien qui n'est en rien de mon niveau bien que, dans mes souvenir, Thélanor l'écrivait. Il semble important et je ne préfers pas vous l'envoyer par hibou postal. Il n'est plus au château mais à Pré-Au-lard, à la sortie d'un des passages secrets du chateau, Zk.

Cette missive m'a valu bon nombre de souffrances bien que j'ai su tenir jusqu'ici, par pitié, récupérés là, je ne souhaite pas voir de sacrifices n'ayant rien apportés.

Je vous demande de ne pas me répondre, le courrier est lu et, si l'on apprenait que j'avais des contactes avec vous, ma vie se résumerait en un trais vert liant la baguette d'un mangemort à la destruction d'un fragment de mon âme.

J'ai récupéré aussi plusieurs de vos objets. J'ignore s'ils me serviront mais, au papier qui s'y trouvait non loin, j'ai compris qu'un miroir pouvait nous permettre de communiquer. Je le tien près de moi, chaque soir entre minuit et deux heures. Si vous pouvez venir me parler, ne serait-ce que le temps d'une simple minute, je serais alors que les dangers affrontés ne l'auront pas été en vainc.

Je ne doute pas que Mary soit proche de vous, transmettez lui le second parchemin. J'ai usé du même sort mais pour ses lèvres."

Le second parchemin décrirait d'autre lettre lorsque les douces et pulpeuses lèvres de Mary, la plus belle des créatures terrestre :

"Mary,

Il y a sans doute en toi autant de haine que de désespoir qui me consume, qui me traque chaque nuit, chaque instant pour me rappeler mes actes, pour me dire à quel point j'ai été lache mais, plusieurs mois avant le bal, nous étions deux, séparés. Je cherchais alors à te préservé, à conserver cette attachement en te plaçan sous ma protection dans le cas où tu resterais avec moi. Comment justifier mes actes ? Nullement mais, les simples pensées de te perdre me sont plus douloureuses que celles que tu peux imaginer. Chaque soir je te vois, en refermer mes paupières tu es là, sur mes genoux dans un restaurant au combien romantique où je te dépose mes lèvres, où nos langues dansent l'une avec l'autre puis au soir où nous souffrons tous deux, toi en me quittant, toi en me voyant lache, non méritant. J'ignore pourquoi nous sommes l'un avec l'autre, il n'y a rien que je puisse t'offrir si ce n'est qu'un sentiment de douceur et d'Amour infini qui n'a de cesse de me détruire.

A Poudlard, le chaos nous guette, une dictature s'instaure. Je doute en la puissance de nos actes face à la destruction du Seigneur des Ténèbres, aux tortures qu'il impose. La vie ne mérite pas d'être vécue si l'on ne la passe pas avec ceux que l'on aime. Je tremble à l'idée que tu me rejette à nouveau, que tu déchire ce parchemin et que tu trouve un autre. Je n'y survivrais pas, il en va de soit. Poudlard n'est en rien ce qu'il était quand nous nous somme baigné, quand nous nous sommes donné l'un à l'autre. Poudlard n'est plus et les armées du chaos se mettent en place. Bien avant le bal, j'avais prévu de te garder avec moi, de te placer sous ma protection pour que rien n'arrive, c'est uniquement pour cela que je me suis retrouvé avec eux, pour te protéger d'un mal qui pourrait bien triompher. Les lettres n'arriveront peut-être jamais mais, quoi qu'il en soit, trois mots résonnent en ma tête "Je t'aime". Tu es la seule pour qui j'ose espérer vivre. Ton sourire est mon soleil. La vie me retire peu à peu ce que je souhaite au plus garder, cela commença par Shyllow, toi puis bientôt mon souffle de vie. Les détraqueurs, les mangemorts et mon cœur guette ma fin. Mon esprit faibli, je souffre sans toi.

Les hibous ne pouvant franchir que difficilement les barages, ne m'écris pas mais demande plutôt au Professeur d'enchantement de t'accorder un instant avec son miroir, si tout du moins tu désire me revoir, bien que je ne gouterais pas au plaisir de t'avoir dans mes bras, de m'endormir au près de toi. Par pitié, n'écoute pas ce que pourront te dire les autres, ne pars pas contre un mal qui ne cesse de corrompre. Chaque jour qui passe fait tomber plus d'une âme pure dans la spirale du chaos. Les rangs du Seigneur des Ténèbres sont de plus en plus important au fil des heures.

Je t'aime, mon cœur est tien Mary.

Selenore"

Si la douce Mary pouvait lire, elle noterait l'apparition de taches humide sur la papier, de larme tombée et emprisonnées dans un charme qu'il n'aurait su dissimuler.