Quand je descendit du Poudlard Express, je ressenti un sentiment de grandeur, de fierté. Mais à peine descendu, un géant énorme apparut dans l’obscurité et s’avança vers nous. Il faisait au moins trois fois ma taille et de même pour la largeur. Mais à peine eu-je le temps de me remettre de mes émotions, il s’exclama d’une voix grave et porteuse :
« Premières années part ici s’il vous plaît ! »
Dans un élan je m’avança vers lui tel que le faisait un grand nombre d’élèves qui avait à peu près mon âge. Ce fut à cet instant seulement que je repensai à mon frère Alexson que j’avais laissé sur la banquette du train. Je me retournai en essayant en vain de le chercher. J’haussai les épaules en pensant qu’il était assez mûr pour se débrouiller tout seul.
C’est avec un pincement au cœur que je suivis la foule. Après quelques minutes de marche, on arriva enfin près d’un immense lac. J’en avais déjà entendu parler mais je ne me rappelais plus de son nom. C’est l’esprit tourmenté que je montai dans une barque qui n’avait à ma grande surprise pas de rames ! Trois autres élèves montèrent à mes côtés : Il y avait un garçon brun assez petit qui se mit à mes côtés, une jeune fille rousse aux yeux verts perçants qui se mit derrière moi et un autre garçon, plus grand celui-ci qui se mit à côté de la jeune fille.
La traversée était lente et calme, mais cela nous permettait d’admirer le splendide château qu’était Poudlard. Ses tours étaient si grandes qu’on aurait dit qu’elles atteignaient presque le ciel. * Le Lac noir ! C’est cela bien sûr, il a été construit en même temps que Poudlard et on dit qu’il abrite des créatures plus qu’étranges. Alors que j’étais fier de ma trouvaille, la barque heurta sèchement le bord et le géant se remit à crier :
« Tout le monde descends ! Bienvenue à Poudlard. Suivez-moi s’il vous plaît. »
Je descendit en même temps que les autres et nous nous avançâmes tous ensemble vers une géante porte d’or, celle-ci s’ouvrit comme par magie et enfin nous pûmes entrer dans cette magnifique bâtisse. Après avoir longer des couloirs interminables, nous arrivâmes enfin devant une autre grande porte en or. Je ne l’avais pas remarqué mais le géant avait disparu, il avait laissé place à une dame assez âgée qui avait l’air d’une grande sagesse. Elle nous fit signe d’attendre et elle disparu derrière la grande porte. Plus tard elle nous fit signe d’approcher et nous pûmes enfin regarder ce que cachait cette porte. C’était une immense salle avec quatre tables où étaient installés tous les autres élèves. Je regarda en face et je put apercevoir un étrange chapeau installé sur tabouret…