An other World [Ouvert tout niveau/Professeurs]

Le soleil n'était pas encore levé que le Roi des Aulnes, se trouvant comme toujours dans son bureau s'apprêtait à générer le nouvel modèle de cours qu'il allait chérir le temps de l'éternité. Nombre d'émotions qu'il n'avait plus ressenti depuis bien des années ressurgirent alors peu à peu, ce sentiment de fierté de joie infuse. Il s'était vêtu, pour cette occasion, de sa grande cape noir sur laquelle figurait au dos 2 serpents de couleurs pourpre et vert entrelacés. Ses pas pénétrèrent la salle de cours puis un grand souffle, sans le moindre coup de baguette projeta les chaises, tables contre les murs, se rangeant dans une bourrasque de cataclysme pour laisser place à l'Ordre... La main ridé de l'homme saisi dans sa veste une baguette dorée possédant de nombreuses runes et incrustés de pierres précieuses. Elle se pointa au centre de la pièce où s'inscrit un cercle munit lui même de très anciennes runes, lesquelles pouvaient signifier, aux yeux de ceux savaient les lire "Puisse la vérité s'exprimer en son centre". Le pouvoir que possédait ce puissant graphème allait être usé, et ce pour tous les élèves. L'homme qui interprétait le chaos se retourna en direction de la porte dudit bureau où s'élevèrent une table et chaise de cristal. Ses yeux rouges se posèrent de nouveau sur les chaises de bois, qui se consumèrent dans l'instant générant une odeur de souffre et de charbon, délice pour les sens. Ressortirent peu après du mur quelques bancs de marbre, 4 pour être exact sur lesquels figuraient un lion, un aigle, un serpent et un blaireau. L'illustre seigneur noir commençait à comprendre que l'évolution du monde apportait bien de plus de pouvoir qui ne l'avait espéré. Il s'assit sur sa nouvelle fabrication qui, malgré la matière conçue n'eut point briller, au contraire même, un souffle de l'ombre pénétrait peu à peu la salle. Il se posa donc, saisissant sur le bureau un rouleau de parchemin où il commença à graver quelques prénoms avant de refermer ses paupière puis, quand il les rouvrit, de visionner la grande salle dans sa plus vaste nature. Ses quelques pensées notèrent, sur chaque emploie du temps, de chaque maison, l'inscription, dès la matinée, "Court de Sciences Obscures". Durant toute la journée...

Afin d'éviter tout soucis, l'embrigadement allait être sans aucun doute mis en avant lors de cette journée. La relation entre un débat et un court mouvementé serait une des clé de sa réussite.

Nephtys rasait les murs de l'école. La récréation était bien une invention faites par les fénéants pour les fénéants. Que de temps perdu à s'amuser et à se complaire dans une innocence factice. Il leur faudrait à tous grandir un jour, mûrir, et aussi souffrir. Etrangement, Sade n'avait pas encore contacté la jeune fille. Ou alors, il était perdu dans des préoccupations telles qu'une simple première année ne pourrait jamais l'aider.
L'organisation des cours se faisait peu à peu. Si Satyva Black avait tout naturellement repris ses cours avec quelques libertés en plus, il n'en allait pas de même avec le reste des cours. Avec un petit espoir, la jeune serpentard déplia son emploi du temps et le détailla. Elle écarquilla ses yeux de surprise et de joie en découvrant qu'un nouveau cours avait fait son apparition. Celui qui remplacerait à présent la DCFM.

D'un pas souple et énergique, Nephtys se dirigea au 3ème étage. Elle frappa à la porte, entra et salua le professeur.

- Bonjour monsieur. Ravie que vos cours reprennent.

La disposition de la salle était très étrange, mais tout à fait la hauteur des goûts de celui qui en était le maître incontesté. Avec cette disposition, le Roi des Aulnes était au centre de tout, de sa classe, de ses élèves, de l'attention générale. L'inscription runique était aussi très originale et expliquait la disposition de la classe. La jeune fille haussa un sourcil, à la fois impressionnée et dubitatif.
Elle s'en alla s'assoir sur le banc marqué d'un serpent et attendit, un livre à la main... pour une fois, ce n'était pas sur les poisons, mais sur les créatures magiques les plus dangereuses au monde. Pourvu que les autres élèves arrivent vite, ils n'avaient pas toute la journée à perdre bêtement à attendre des lents d'esprit.

Perdu dans ses pensées, le roi des aulnes se laissa porté par le doux souffle de la mélancolie, laissant passer les multiples détails inutiles de la vie des mortelles pour guider ses serviteurs à même les âmes perdues, en attente de châtiments. Ce fut avant tout cette notion de grandeur, et de chaos imminent qui possédait le coeur de cet ancien mortel. Tout cela, il le surveillait depuis là-haut, dans le ciel. Sa vision ne s'étendait que sur les corps corrompus, voyant par leurs yeux, sentant se délecter les quelques douceurs de la natures auxquels ils avaient pu succomber : Colère, luxure, luxe, paraisse... Chacun devenait de plus en plus en proie à sa légitime puissance. Enfin pas exactement. Rien que dans ce château, bon nombre posaient barrière. Qu'il s'agisse de quelques Gryffondor courageux ou bien de Serpentard désireux de rejoindre le chemin de la grandeur. Se perdant dans ses délires les plus sombres, le Seigneur des Ténèbres revenu dans les enfers même, au travers de son esprit pour regarder sa propre armée se dessiner peu à peu, le grand dessein s'éclairait sous quelques pinceau d'ombre. Cette joie inexplicable, exaltée par les interventions "divines" qu'il eut jusqu'ici procuré n'avait de cesse. Il avançait sans sa demeure, regardait le fleuve des morts sur lequel de plus en plus de personne avançait... Les terres de l'infini se seraient bientôt ouvertes à tous.

Ces visions qu'il appréciait grandement virent jusqu'à lui faire oublier son enveloppe charnelle, à en oublier la présence d'une jeune fille dans sa salle remodelée. Les yeux du sages déchu se rouvrir puis regardèrent le titre du livre qu'elle lisait. Il pointa sa baguette sur ce même ouvrage qui se referma brusquement, un sourire se dessinant sur ses lèvres :

- Bonjour jeune fille. Les créatures auxquelles vous vous intéressez ne sont rien comparez à ce que vous pourrez apprendre ici même. Je vous invite plutôt à consulter certains ouvrages figurant dans ma bibliothèque personnelle. Faites donc un tour dans mon bureau après cours... Sur ce, sortez votre baguette et déposer la sur mon bureau je vous prie puis partez vous rassoir. Après quoi vous irez vous pourrez reprendre votre lecture en attendant vos camarades...

Le Roi des Aulnes ne semblait pas remarqué la présence de Nephtys, ou alors il ne s'en souciais que très peu. Grand bien lui en fasse, la jeune fille s'en moquait superbement. Elle était plongée dans sa lecture se délectant des milles façons de tuer des créatures qu'elle étudiait. Cela lui donnait des idées très intéressantes, imaginant des ruses très astucieuses et sadiques. Elle fut tirée de ses pensée par le professeur qui fit fermer son livre d'un coup de baguette, lui faisant volontier remarquer que ses cours seraient bien plus intéressants que son livre. Il lui demanda de poser sa baguette sur son bureau. Nephtys se leva, levant un sourcil, très étonnée de devoir se séparer de sa baguette. Elle n'aimait pas trop cette idée. Elle avait un peu l'impression d'être vulnérable sans elle. Peu importait. Si il y avait un problème, elle aurait tout le loisir d'en parler avec Sade.
Elle posa sa baguette, revint s'assoir et reprit calmement sa lecture. En attendant les autres, cet ouvrage ferait l'affaire. Elle verrait plus tard les livres dont le Roi des Aulnes lui faisait les éloges.

La sonnerie retentit et Inari se dirigea alors vers l'étage de la defense contre les forces du mal. Malgrés le froid qui persistait dehors il ne semblait pas plus couvert que d'habitude, seul son écharpe d'un rouge foncé bien trop longue s'était rajouté à sa petite panoplie vestimentaire. Marchand seul dans la neige épaisse il se rememora alors un passage avec son professeur de Defense Contre Les Forces du mal et un petit mot qu'il avait glissé dans sa carte "je connais ton secret". Il ne lui en avait jamais reparlé et c'était peut-être tant mieu bien que ce professeur semblait vraiment bien informé, il n'était pas normal d'ailleurs ça c'était sûr, le simple faite de se trouver à cotés de lui avait le don de glacer le sang, peut-être était-ce un medium ou quelque chose du genre. Arrivé au halle il donna des coups au sol pour faire tomber la neige resté collé à ses chaussures puis entra dans une athmosphere plus réchauffé et modéré, malgrés l'arrivé des mangemorts les petits sortileges de confort n'avaient pas tous disparut et le château était encore plus agréable maintenant qu'ils detenaient le pouvoir. Franchissant les escaliers il observa les murs vidé de tout tableau et prochainement remplacé par ceux de mangemorts célèbres, ce qi ennuyait un peu Inari c'est que les mot de passe allait sûrement être changé réduisant à néant tout son travail de recherche, mais avec un peu de chance étant le fils de Sade il pourrait passer sans problème partout. Arrivé au seuil de la porte il entra et salua le professeur avant de s'asseoir à côtés de Nephtys tant donné qu'il ne connaissait pas d'autres élèves et que même si elle était du bon côtés reconverti au mauvais de force, il l'aimait bien.

Suite de La résistance : Mise en place

Selenore arriva dans la salle avec Nancy, se tenant chacun dans la main. Une nouvelle décoration avait été installée et à vrai dire, tous deux semblaient ne s'en soucier guère. Toujours dans ce soucis d'être plus crédible, Selenore passa son bras autour de la taille de la jeune fille, caressant au passage le bas de son dos pour finir la main sur sa hanche et ce, malgré les chats emprisonnés dans la gorge du professeur qui semblaient vouloir sortir.. tous deux avançaient puis se posèrent sur le banc qui portait la marque d'un aigle. A priori, il manquait encore bon nombre d'élèves mais pourtant, eux figuraient là, accompagnés d'une jeune fille de première année et de Inari. Ils auraient sans doute à lui parler mais, pour cette heure, il semblait que le sujet soit tout autre. Plusieurs personnes rassemblées en cercle autour de dessins griffonnés sur le sol; l'avenir promettait d'être relativement tendu dans cette salle, n'était-ce que par le présent professeur dans cette matière noire... Un battement de cœur... Une pensée laissée à sa tendre Mary. Malgré l'étreinte qu'il pouvait porter à Nancy, une personne toute autre occupait son esprit, l'incohérence même pour une survie, tout du moins l'espérait-il.

Chaque seconde qui s'écoulait, dans cette atmosphère froide, glaciale, polaire, ne faisait qu'accentuer les trais maussades du vieillard qui s'apprêtait à leur faire cours... Mais sur quoi au juste ?