Entretien avec un vampire

Satyva ouvra la porte, elle poussa un souffle pour allumer les torches de son bureau. Elle se dirigea au fond et s'engouffra dans la pièce du fond. On aurait dit un spectre à la démarche qu'avait la jeune femme. Plusieurs étagères rempli de livres les entouraient, un étrange symbole colorait le planché et le plafond regorgeaient de peintures de créatures des 4 coins du globe. Elle donna sa cape à une gargouille, laissant son corbeau sur son perchoir et lui donna à manger un doigt ensanglanté. Black fit apparaitre une bouteille de sang, ainsi que deux coupes et les deux fauteuils de son bureaux. Elle partit le feu par un claquement de doigt, l'immense foyer était ornés de gargouilles et d'une grande peinture.

Elle tendit une coupe à Lestat.

- Est-ce tu le préfères chaud ou température de la pièce?

Le comportement et le mutisme de Satyva Black durant le trajet dans les couloirs du château, dans le hall d'entrée, dans le parc, et ce jusqu'à la cabane, étonnèrent Louis Lestat qui préféra lui aussi garder le silence. La nuit était maintenant tombée depuis un moment et avec la vapeur que dégagaient la sorcière et le vampire à chacune de leurs expirations, on pouvait deviner que l'hiver s'approchaient à grand pas. Le parc était particulièrement calme, mais exrêmement sombre, en effet, la lune était cachait derrière une masse de nuages.

Il pénétrèrent dans son bureau, formant un duo assez original: Satyva avec une démarche spectrale et Lestat avec sa fameuse démarche sophistiquée. Le vampire retira sa capuche mais garda sa veste sur lui. Il observa minutieusement en attendant que Satyva Black finisse de s'installer, le plafond immaculé de toutes sortes de créatures, il ignorait l'existence de la plus part d'entre elles. Celle-ci coupa la faim de son fidèle corbeau en lui offrant justement un doigt, ce qui provoqua une grimace de dégoût chez le vampire.

Mais, la sorcière fit apparaître par un tour dont elle avait le secret une bouteille remplit de sang, qui fit bien vite oublier au vampire ce à quoi il venait d'assister et il s'empressa de s'installer confortablement dans un des deux fauteuils. La pièce éclairée par des torches et le foyer, ainsi que les nombreuses créatures présentes, que ce soit des tableaux ou des statues participés à l'impression d'un cérémonial bestial entre Lestat et Satyva Black.

La question que posa Satyva concernant la température à laquelle il désirait boire le sang indigna le vampire. Et sa réponse fut catégorique :
"Voyons ! Quelle question ? Le sang doit évidemment se boire à température corporelle, soit environs 37 °C. Ignorez-vous que boire du sang qui a refroidi peut faire tomber un vampire gravement malade, ou pire, entraîner sa mort...Tout dépend ensuite des cas...Un sang chaud et un sang qui bouillonne encore de vitalité, c'est pourquoi il nous procure autant de satisfaction et nous donne à chaque fois le sentiment de renaître. De même, un vampire ne devra pas boire du sang en excés ! Ma pauvre, je crois que vous avez encore beaucoup à apprendre sur notre condition..."

Satyva écouta Lestat avec un sourire en coin.

- J'ai bien peur que c'est vous qui ne parler pas avec beaucoup de créatures vampirique de pays étranger. Ça m'étonne...je vous croyait plus aventuriez, j'avais cru que vous aviez mis votre nez en dehors des terres occidental. Je pourrai donc vous partager mes propres expériences, même si...je n'ai pas votre âge. Il y eu une mode dans certaines tribu africaine où les vampires faisaient bouillir avec certaines épices leur victimes avant de les boire, c'était délicieux! Et au contraire j'ai eu la chance de manger des sorbets de sang au Tibet. Comment faisait-il pour ne pas rende ça... disons toxique, je l'ignore, mais sachez que certaines touches peuvent permettent au sang d'être bu à d'autre températures que celle du corps humain lorsqu'il est encore en vie. Cette bouteille par exemple m'a été donné par un ami très proche. Légèrement alcoolisé et parfumé, il permet à tout vampire de boire ce nectar à température pièce ou chaud, tout cela sans tombé malade. Le secret, là encore je n'ai pu le connaître, mais croyez moi cela fonctionne très bien. Comme vous m'avez l'air d'avoir certaine manies, je vous le sert à l'occidental.

Elle mis sa main sous la bouteille, l'enveloppant d'un fumé jaune orangé, dégageant une odeur d'épice indien.

-Et voilà, exactement à la température convenu, mais ça ne vous ferait pas de tord d'essayer certaines choses plus...exotique. Quoi que goutez... vous verrez un arôme parfumé à été ajouté. Je trouve que ça lui donne toute sa réputation de liqueur des dieux pour vampire.

Satyva s'allongea à la grecque sur son fauteuil, ele ferma les yeux et savoura son nectar. Un flot de souvenirs l'inonda, des odeurs, de la musique...elle savoura se moment et rouvrit les yeux.

- J'espère que vous y avez goutez même si n'est pas... conventionnel, oui je crois que ce serait le mot juste.

Elle le regarda de ses yeux vainqueurs.

- J'ai l'impression parfois que vous oubliez que j'ai moi aussi... elle repris un peu plus sombre, besoin de sang.

Lestat écouta attentivement les explications pertinantes de Satyva Black et ce, sans broncher. Mais il ne paressait pas vraiment convaincu, et ses mimiques trahissaient un certain dégoût face à la bouteille de sang que Satyva Black vidait dans son verre. Il remonta légèrement ses manches, tandis que Satyva s'allongeait sur son fauteuil tout en dégustant les premières grogées de son "nectar". Celle-ci, revenant à la réalité ajouta :
"J'espère que vous y avez goutez même si n'est pas... conventionnel, oui je crois que ce serait le mot juste."
Son regard changea, nettement plus sombre.
"J'ai l'impression parfois que vous oubliez que j'ai moi aussi... besoin de sang."

Louis Lestat s'accouda sur le fauteuil avant de répliquer :
"De tels actes sont selon moi dignent d'être qualifiés de barbarie. Cela ne m'étonnent pas qu'ils soient apparus dans des pays peu civilisés...On vous a sûrement appris étant plus jeune, à ne pas jouer avec la nourriture. Je trouve qu'il en est de même pour la sang. Il est indigne de jouer avec un sang qui a cohagulé pendant des années, des décennies dans un corps unique, lui étant propre. Il faut être conscient que nous sommes des meurtriers, certes n'ayant pas choisi généralement cette condition...Ce qui n'est pas tout à fait mon cas...Mais, des meurtriers dans tous les cas ! Alors, peut être est-il préférable, pour nous faire quelque part excuser, même si nous ne méritons pas le pardon, de respecter le défeint à qui nous avons déjà volé la vie en absorbant cette délicieuse substance rouge sans en modifier la nature. "

Oubliant, peut être volontairement son verre de cristal, Lestat continua :
"J'avou me laisser à oublier votre condition de vampire...Mais n'est-ce pas ce que vous voulez. J'ai l'impression que vous vous cachez à vous même cette réalité à travers des artifices...Suis-je en train de me tromper ? J'en doute."

Le vampire baissa les yeux, observant et dessinant de son regard les courbes du corps couché de Satyva Black. Il cligna des yeux, avant de lui demander :
"Une question me trotte dans la tête depuis maintenant un petit moment, quel est se douloureux souvenir qui est revenu à vous tout à l'heure dans la salle des Serpentards ?"

Satyva posa sa coupe.

Ses mots résonnait dans son esprit ''douloureux souvenir''. Puis elle pensa comment aborder cela.

- Pour commencer, je ne voix pas cela comme de la barbarie de modifier ce liquide. Pour moi c'est la même chose que de la gastronomie. En fait, ça revient au même débat à savoir si les humains, lorsqu'ils mangent d'autres animaux, sont des meurtrier... Je dois avouer que cette infection de vampire est celle dont j'ai le plus honte, malgré tous les changements que mon corps à subis par les autres créatures que j'ai côtoyé. C'est d'ailleurs la première que j'ai eu, elle eu un petit rire; Emma et moi avions eu un merveilleux cadeau après avoir obtenu une mention d'excellence dans notre bulletin de Poudlard. Nous avons été en Égypte, visiter bien des merveilles, jusqu'à ce qu'on rencontre un autre visiteur. Il avait l'air mystérieux et nous étions extrêmement curieuse. Il nous avait promis de visiter une salle caché d'un tombeau...nous étions trop naïve...Nous avons profiter de la nuit pour s'éclipser de nos chambre et aller visiter ce repaire. Mais, ce n'était pas tout à fait le cas, à peine étions nous arrivé devant l'étranger en question, il nous fit transplaner dans un château. Emma et moi étions tout de même heureuse de visiter un aussi intrigant endroit. Seulement, notre hôte se transforma en vampire, il avait pris la crème de jour, la même que j'utilise et qui est fait seulement en Égypte. L'effet s'était dissipé. Emma a prit peur, elle à commencé à courir, tandis que moi je voulais affrontée. Déjà à cette époque j'aimais bien combattre, mais il était bien plus fort que nous. Il apparu juste devant ma meilleur amie et lui a griffé le bras avec un sourire satisfait.Je lui ai envoyer un sortilège, je ne me rappelle plus trop lequel, et il a rit. Je me rappelle de ses yeux perçant, j'ai su en ce moment que ce n'était pas tant Emma qui l'amusait, mais bien moi. Il m'a parler d'une voix plus sombre que les ténèbres lui même, il m'a inviter à être près de lui à jamais en me prenant le bras, ses ongles ont traversé ma peau. J'ai eu l'impression que des couteaux de feux me traversait le corps en entier.Il m'attira vers vers lui et m'embrassa, je me rappelle du froid intense qui m'envahit à ce moment. J'ai essayer de penser au moyen de s'en sortir, surtout ne pas penser à la souffrance que je vivant en ce moment. Il retira ses ongles, très satisfait de ce qu'il avait accompli. J'ai alors prit le bras d'Emma et je ne sais trop comment j'ai réussi, mais nous nous retrouvions par transplanation devant la vallée des rois. Nous avons marché jusqu'à la demeure de la tante d'Emma qui nous hébergeait. Elle à tout raconté à sa tante et le lendemain à l'aube nous étions chez une guérisseuse qui à tout fait pour que nous soyons le plus normal possible, c'est pourquoi je ne possède pas tous les pouvoirs d'un vampire, nous avons eu aussi droit à cette crème de jour pour que personne ne sache ce que nous étions désormais. Pour Emma c'était la honte, elle faisait partie de la dernière ligné de grande prêtresse druidique et elle avait été souiller ar le mal cette nuit là. Mais ce n'est pas fini. Il se jura de nous retrouver, ce qu'il fit il a de ça un mois. Comme vous y étiez, je préfère ne pas vous redire ce qu'il a fait ni dit ce soir là. Je ne sais pas pourquoi ce soir, j'ai repenser à ça... je suis vraiment désolée.

Un grand frisson parcouru le dos de la jeune Black, déformant son corps un bref instant. Son regard était noir, plus profond que dans la salle des serpentards.

Lestat ouvrit bien grand ses oreilles, Satyva lui contant une terrible péripétie, il ne voulait absolument pas la couper en intervenant. Il se souvenait de la jeune femme que Satyva nommait "Emma". Mais il ne l'avait jamais cotoyé et ignoré jusqu'à cet instant encore son nom. En réalité il ne l'avait vu qu'une fois, morte, étendu sur le sol, reposant dans les bras de Satyva Black. C'était le soir où Edward Todd avait fait appel à lui, au sens propre comme au figuré. Et en les voyant toutes les deux ce soir là, il n'avait évidemment pas eu besoin de faire usage de ses sens hors du commun pour remarqué à quel point leur amitié était profonde. La vampire jugeait qu'il était inutile de remuer d'avantage le couteau dans la plaie et songea à changer de sujet.

Il quitta son fauteuil, saisissant à deux doigts le pied de son verre encore plein. Il observa de son oeil aiguisé le liquide rouge à la lumière dansante des flammes, puis le rapprocha de ses lèvres qui étaient bleuâtres à cause de son manque évident de sang, et le but d'un trait. Il resta un moment la nuque en arrière, le visage face au plafond, agitant doucement et gracieusement ses doigts tendus en direction du sol. Puis, il redressa sa tête, expirant lentement avec un sourire satisfait. Aucun doute, le sang ingurgitait appartené auparavant à un homme, le sang le plus pure selon les vampires, en tous cas celui qui leur procurait le plus de satisfaction, aussi bien physiquement que moralement. Mais, Louis devait bien admettre que les touches d'alcool et de parfum apportaient une toute nouvelle dimension à cette "boisson" hautement agréable, même si il était persuadé qu'il ne boirait jamais de sang autrement qu'à température corporelle et qu'il restait encore à distance vis à vis des effets d'une telle substance.

Il reposa le verre vide sur la table, ses lèvres avait retrouvé tout leur éclat rougeâtre, toute leur beauté. Et comme à chaque fois, il ressentait la même jouissance, une jouissance inexprimable que lui procurait le nouveau sang coagulant dans ses veines, décuplant ainsi ses sens à leur maximum. Il se dirigea vers le perchoir du corbeau qui s'y tenait immobile, approcha doucement sa main de l'oiseau et le caressa sous le cou. Alors qu'un certain silence reignait depuis que Satyva avait raconté son douloureux souvenir, Lestat le brisa net :
"Satyva, pourquoi m'avoir fait venir ici ce soir ? Avez-vous quelquechose à me dire ? Me cachez-vous quelquechose ?"

Satyva eu son sourire en coin, cela lui changea de son regard sombre. Elle se leva et le regarda d'un air amusé.

-Moi vous cacher quelques choses, soit vous me connaissez mal ou vous êtes utopique, je vous cacherez toujours quelque chose, comme à tout le monde d'ailleurs. Mais en réalité si je vous ai invité c'est pour deux raisons. Premièrement, je préfère mieux vous connaître avant de vous révéler certaines informations et de confier le sort de personnes entre vos mains, l'autre était par simple curiosité... je ne peux m'empêcher de me demander si vous êtes bien celui décrit dans les roman. Un vampires aussi célèbre à-t-il été simplement romancé ou bien est-il authentique. J'aimerais savoir où est passé votre sagesse et votre maturité avec toutes ses années de vie. Je sais que je ne pourrai avoir ce dons car par les soins de l'égyptienne de mon récit, je vieillis, un peu moins vite qu'un simple mortel, mais je connaîtrez la vieillesse. J'aimerais savoir ce qui peux ce passer dans la tête de quelqu'un qui n'est pas poursuivis par le temps... Désolé, je dois vous paraître étrange de poser autant de questions... c'est dans ma nature. J'aimerais surtout connaître vos projets et à quel point vous êtes prêt à les réaliser, il est sur que vous pourriez me mentir, mais je préfère croire que vous serez le plus sincère envers moi.

Elle s'avança devant le feu, les flammes dansaient dans ses yeux foncés.

- Il est certain que je pourrait toujours vous renvoyez aussi votre question. Pourquoi êtes-vous venu?

Elle avait son petit sourire satisfait de piégé quelqu'un par ses propos, pour elle c'était le jeu le plus amusant qui sois, surtout quand son interlocuteur est de taille à l'affronter comme tel.

(HRP: désole pour le délais)

Lesta continuait de caresser le corbeau, qui semblait en extase sous l'effet du touché du vampire qui ne le quittait pas des yeux. Il ne s'était pas attendu à une telle réponse de la part de Black, mais comprenait le "petit jeu" auquel elle était en train de jouer. Il répondit, avec une pointe d'ironie :
"Si je suis venu...C'est tout d'abord pour être à vos côtés. Je dois bien admettrre, que vos charmes ne m'ont pas laissé indifférents, et c'la ne m'était pas arrivé depuis des décennies. Un vampire qui se laisse amadouer, c'est un comble ! Mais il en faudra plus pour me séduire totalement Satyva...Seul l'ivresse du sang à réussi jusqu'à aujourd'hui à faire de moi son esclave !"

Il quitta l'animal pour se rapprocher du bureau de Satyva, poser ses mains sur les bords de ce meuble et fixer la jeune femme.
"Mais je suis aussi présent ici car je suis votre garant. Je vous explique plus clairement, votre survie repose sur un pacte et un mensonge, dont je serai la première victime si on venait à l'enfreindre. Le soir même où je vous ai torturé, après nous être quitté, je me suis retrouvé en présence de Nagahashi après avoir fait une victime de plus. Pris sur le fait, Un mangemort ensanglanté à mes pieds, Nagahashi ne m'en a pourtant pas voulu plus que cela, comme pour les innombrables autres...Nous avons discuté, fumé, nous sommes taquiné, chamaillé, comme à l'accoutumé et puis nous avons abordé ton sujet. J'étais censé te tuer ce soir là, mais au lieu de ça, je t'ai laissé la vie sauve et j'ai menti une fois de plus à mon rival. Heureusement je ne manque pas de tact, et j'ai su le convaincre de ma bonne fois te concernant. Ainsi, comme tu as pu le constater, tu es libre d'enseigner et tu n'as aucun mangemort sur le dos, ou presque...Mais, en conséquent, je suis chargé de te surveiller, et au moindre doute concernant ta fidélité au seigneur des ténèbres, je devrai emporter ta vie dans un flot de tourmants ! Du moin, selon la consigne de Nagahashi."

Le vampire avait un visage anxieu. Ses mains tremblées nerveusement et il chercha quelque chose dans l'une des poches de sa veste. Il en sorti un étrange cachet qu'il avala aussitôt.
"Douce pillule...", Chuchota-t-il dans un souffle glacial.
Il semblait avori reppris quelque peu son calme et ajouta :
"Imaginons que tu viennes à t'opposer aux conditions, aux fidèles et ou je ne sais quoi qui appartiennent à Vodlemort, que devrai-je faire ? Te tuer, ou bien écouter le peu de coeur qu'il me reste ? N'agir comme je l'ai fait jusqu'à maintenant simplement que pour moi ou écouter mon prochain ? Comme tu vois, ta vie n'es pas encore gagnée...Je te renvois ce que tu me disais encore il y a quelques minutes : ne pas oublier que je suis un vampire ! Mes sens ne me trompent jamais, alors dites moi une bonne fois pour toute ce que vous me caché, que ce soit de maudites informantions ou n'importent quoi d'autre d'important."

Il s'assit sur le bureau, dans une position gracieuse et termina tant bien que mal, sous l'effet des sueurs froides que lui provoqué la drogue.
"Quand à mon passé, vous en savez bien assez pour le moment. Tout est question de confiance...

(HRP: désolée pour le délais et ça risque d'être pire cette semaine...désolée)

Satyva écouta attentivement Lestat, elle grinça des dents et serra les poings en entendant «fidélité au seigneur des ténèbres». Si elle avait contester, elle l'aurait fait, mais dans le cas actuel ce n'était pas vraiment la chose à faire. Elle vu Lestat reprendre de cette mystérieuse chose qui ressemblait à des bonbons. Pourquoi avait-il besoin de prendre ça? Elle n'eu pas le temps de lui demander qu'elle avait déjà à répondre de sa mystérieuse personne. Elle n'avait plus vraiment le choix, elle le regarda dans les yeux, de ce regard qui était propre à sa famille; intense, noire et mystérieux.

-Donc je dois vous faire confiance, mais vous vous devez tout savoir... Parce que je vous dois la vie j'accepte de révéler que ce qui concerne la situation actuel, ce serait bien trop long de toute façon. Par où commencer?

Elle marcha un doigt sur ses lèvres rouges, les yeux vers le plafond.

-Tout d'abord il est important de raconter pourquoi je ne suis pas une mangemort, car c'est le premier reproche que vous aurez... Sirius Black est mon cousin, il était un peu plus vieux que moi et nous avions convenu que je sois sa petite soeur étant donné que nous avions ni un ni l'autre ce genre de lien avec qui que ce soit dans la famille. J'étais très attaché à lui et c'est ce que mes parents me reprochèrent le plus, après biensur le fait que je ne sois pas un garçon comme ils avaient prévue. Ils voulaient que je deviennent une vrai Black, pas comme certain...C'est alors que je finissais ma dernière année à Poudlard, mes parents m'avaient inviter au souper le plus prestigieux qui soit pour un Black, c'était mon allégeance au Seigneur de ténèbres.Mais il avaient bien tenu de ne pas m'en parler, c'est sur les lieux que j'ai dit à ma parenté qu'il était hors de question que je devienne un moutons et que ma liberté était bien plus importante que ma famille. C'était le plus grand scandale qui soit, encore plus que Sirius je crois. Elle eu un sourire satisfait. Je suis donc partie dans ce soir même pour l'Égypte, j'ai fait ensuite le tour du monde pour découvrir tout ce que je voulais découvrir. J'ai fait en même temps quelques cours par correspondance de magie contre les forces du mal. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire, mais j'avais l'impression de vivre en ces moment. Les yeux de la jeunes Black scintillaient de milles flammes en repensant à ses années. Je suis revenu en Égypte, je voulais retrouver le vampire qui m'avait fait souffrir, je ne l'ai pas trouver, mais j'ai rencontrer une communauté de sorciers très puissant qui étudiait la magie antique de ce pays. J'ai étudié près d'eux et appris bien plus qu'ici. Je suis devenu un des leur, il m'ont demander d'aller en Chine aider l'un de leur confrère. C'est à ce moment que mon destin fut scellé, j'ai été au temple qu'il m'ont indiqué, il voulait que j'aide à affronter une force des ténèbres. Au lieu de cela je fut choisi par le démon en question pour devenir son disciple. La communauté avait planifier ce moment, il devait être mon maître et il attendait ma venu depuis des décennies. Mon corbeau fait pertie du sortillège qui me lie au démon, c'est tout ce que je peux vous dire sur lui. Elle tendit le bras pour avoir son animal près d'elle et le flatter. Ma mission actuel est d'aider Nephtys à ce réincarner et c'est elle que vous avez vu ce soir. Je crois avoir assez bien résumé ce que vous devez savoir. Bien sur je préfère que ma bibliothèque reste secrète car elle contient des livres trop puissant pour tomber entre de mauvaise mains. Ne compter as sur moi pour vous dire lesquels car vous faites partie des mauvaises mains, bien que je vous estime beaucoup, en fait plus... Peut-être comprenez vous mieux ce que je cachait à moins que vous n'en croyez rien.

Elle le regarda de ses yeux perçant.

-Où c'était autre chose que vous vouliez connaître.

"Où c'était autre chose que vous vouliez connaître."





Ces mots résonnèrent inlassablement dans la tête du vampire. Bien sûr qu'il aurait voulu connaître autre chose. Quelle question ? Lestat n'attendait pas cette réponse de la part de la jeune femme, il ne voulait pas d'une telle réponse. Non, ce qu'il cherchait, c'était quelque chose de bien plus profond, que Satyva ouvre son coeur... Actuellement, il se fichait éperdument de connaître des faits passés.
Le passé, voilà bien une chose à laquelle il ne cessait de penser nuit et jour. La drogue étant le seul remède suffisamment puissant pour lui faire oublier partiellement la douleur d'un passé tragique. En effet, il y avait encore de nombreuses horreurs auquel le vampire avait été témoin ou avait lui-même participé dont il n'avait encore jamais parlé à quiconque...Notamment du choix qu'il avait dû faire concernant le nourisson après que Malloy l'ait mordu, le condamnant à devenir à son tour un vampire. Mais, la consommation de drogue, nécessitait une contre partie : la perte de tout contrôle. Être conscient de perdre toute capacité motrice, mais aussi l'équilibre, d'avoir la vision brouillée, voir son esprit se replier avec horreur dans une folie démoniaque, incapable qu'il est de communiquer avec la colonne vertébrale. Un phénomène fascinant, mais effrayant. Imaginez, pouvoir véritablement se regarder dans une glace avoir ce comportement, sans ne pouvoir rien contrôler.
Quand à son futur...Il n'y pensait plus...Il n'existait pas pour lui...Du moins il préférait l'oublier car il ne serait à l'évidence d'après lui que miséricorde et désolation.

Mais dans sa longue descente en enfer, Lestat avait remarqué que Satyva Black avait commençait une phrase qu'elle avait laissé inachevée, en suspend. Il se redressa du bureau, tourna grossièrement sur lui-même, enchaînant une série de pats désarticulés tel un pantin, s'approcha tant bien que mal de la porte, se reposant sur la poignié. Il s'apprêtait à quitter les lieux sans en justifier la raison, lorsqu'il se souvint qu'il avait une question qui lui trottait dans la tête. Il caressa ses lèvres rouge sang délicatement avec un sourire malicieu et s'exclama en agitant ses bras comme il savait si bien le faire :
"Qu'elle histoire palpitante, riche en péripéties, le genre d'aventures qui se termine inévitablement en tragédie. J'adore !Mais ! Vous alliez dire ? Vous m'estimez beaucoup, en fait plus...?"

Elle n'avait pas pensé être enfermé dans cette situation, aucune issu. Pourquoi avait-elle dit une tel chose à haute voie, elle n'avait pas pu. Et pourtant voilà que Lestat l'avait totalement désarmé et elle ne pouvait fuir, du moins pas avec un grand succès. Ses sourcils se plissèrent et son regard devint un peu plus glacial. Elle essaya de reprendre son sang froid, alors que son sang était bouillant, de colère, de honte et de peur.

Que dire sans se trahir. Ses dents grincèrent légèrement, elle se retourna vers le feu, prit une respiration profonde. Elle ne pouvait se permettre d'être lâche, elle décida de s'avancer vers lui de son pas déterminé et le regarder froidement. C'était la seul manière de pouvoir garder le contrôle.

- Très amusant! Vous avez remarqué ce détail, mais rien d'autre, de tout mon récit, n'a paru vous intéressé. J'aurais cru que vous auriez préféré avoir de quoi vous défendre lorsqu'IL saura que je ne serai jamais un mangemort et qu'il vous ordonnera de me tuer. Pour ma part, je sais que je ne serai jamais capable d'accepter de vous éliminer, mais vous, que ferez-vous? Je n'ai pas l'intention d'aller plus loin dans cette discussion si vous n'acceptez pas de dire votre propre pensée à ce sujet et encore moins dans un cadre de porte. Vous savez très bien ce que je ressens, les vampires se vente toujours de détecter cette faiblesse chez les créatures ayant encore ...ce sentiment...Vous voulez vraiment que je le dise et bien, oui je vous aime. En êtes vous seulement capable... ou cherchez- vous encore à fuir qui vous êtes et ce que vous sembler tant recherchez.

Ses paroles avaient dépassé sa pensé, elle avait parlé si froidement, elle se sentit mal d'avoir été aussi cruel envers lui. Il lui arrivait toujours cette cruauté quand elle devenait trop émotive, réflexe de famille. Elle baissa les yeux et soupira.

-Je suis désolée, mes paroles ont dépassé ma bienséance, veillez m'excusez.

Elle s'apprêta à lui tourner le dos, mais quelque chose a retenait. Elle ne voulait pas rester sur une aussi amer pensé, pas avec lui, pas en ces temps où elle pourrait ne jamais plus le revoir et s'en vouloir éternellement. Elle aimerait bien le sauver de sa prison de souffrance, seulement pour cela il faudrait qu'il accepte.Elle était jalouse de ses genre de petits bonbons qui avaient l'air de tant aimer. Que faire? Retourner assis en petite boule près du feu à se morfondre ou accepter de s'excuser véritablement en espérant qu'il ne soit pas trop blessé?

Satyva Black s'approcha de Louis qui était resté au pas de la porte, la main toujours posée sur la poignée. Elle paressait un peu décontenancée, mais gardait toute sa froideur et sa fierté. Le contenu de ses paroles fut ainsi tout aussi glacial que son apparence. Ses yeux fixèrent ceux du vampire sans un seul clignement, son regard était tellement intense, profond, sincère et envoutant...Lestat troublé, se demandait comment un être à l'apprence tellement frêle pouvait être en réalité aussi fort. Il l'avait depuis leur première rencontre admiré pour ça. En effet, à ce sujet le vampire et elle était véritablement opposés. Lestat n'avait cessé depuis plusieurs centaines d'année de tomber en dépression face à des évènements qui le dépassés. Quand à la sorcière, elle semblait plutôt bien s'en accoutumer. Mais peut être n'était-ce qu'une carapace, tout comme Lestat lorsqu'il se transforme en un personnage théâtral, prétentieux et égoiste qu'il chérit tant ?

Mais la jeune femme sembla regretter l'arrogance de ses paroles blessantes et sans excusa tant bien que mal. Elle resta un petit moment figeait, comme en plein doute, peut être attendait-elle une réaction de la part de Louis ? Mais le vampire ne se sentait nullement blessait par les mots qu'avait prononcé Satyva, bien au contraire, il n'en avait retenu que ce qu'il jugeait comme essentiel. Ces trois mots magiques, capables du pire, comme du meilleur :"Je vous aime"... Bien sûr que Lestat avait ressenti l'attirance profonde qu'avait Satyva envers lui. Mais il voulait absolument l'entendre de vive voit. Etait-ce encore un fois son égo démesuré qui le trahissait et qu'il cherchait avant tout à flatter ? Ou bien était-ce une manière de se rassurer ? Dans tous les cas, son regard rouge sang et bleu azur s'éclaira et donnait l'impression d'être bien plus rassurant et chaleureux qu'à l'ordinaire, bien que ce soit toujours celui d'un vampire sanguinaire...

Lestat relacha la poignée, et posa délicatement ses doigts derrière la nuque de la jeune femme, mêlant ses doigts à ses cheveux sombres. Il lui sourit avant de lui murmurer doucement à l'oreille dans un souffle terriblement troublant et magnétique :
"Vous voyez...Ce n'était pas si compliqué".
Il posa alors ses lèvres glaciales sur les sienne...

Satyva sentit les doigts du vampire sur sa nuque. Pour entendre sa réponse dans un souffle qu'elle n'aurait pu qualifier.

"Vous voyez...Ce n'était pas si compliqué".

Elle pensa un moment, peut-être que cela ne paraissait pas si compliqué, mais en réalité elle se sentait plus ses membres, elle ressentait la même sensation qu'après avoir combattu toute une nuit.

- Tu viens de faire toute une erreur et tu le payera amèrement bien assez vite.

Le démon avait parlé à Satyva et ses paroles raisonnaientt dans sa tête, provoquant un froid torturant qui parcourait sa colonne vertébrale.Ses yeux trahi sa souffrance un bref instant pour finalement ressentir les lèvres de Lestat. Elle essaya d'oublier ce que son maître lui avait dit, mais il restait toujours ce goût amer mêlé à la douceur et au bonheur de ce baisé. Satyva décida d'oublier cette souffrance et enlaça Lestat. Bien que sont corps aurait pu paraître glacial, elle ressentait la chaleur d'un corps humain, est-ce possible? Peut-être parce qu'elle était elle même vampire. Elle n'aurait pu dire. La jeune Black cru pendant quelques minutes qu'elle serait heureuse avec Lestat...

- Il n'a toujours pas dit que c'était réciproque, un baiser ne veut pas dire qu'il sera prêt à t'aimer assez pour te protéger contre tes ennemis.

Le démon n'avait pas tord, un baisé ne veux rien dire... ce n'est pas pour rien qu'il avait tant besoin de savoir ses sentiments. Un doute troublant s'installa. Elle eu de nouveau froid, mais cette fois on aurait dit que toute ses veines c'était congelé. Elle eu le souffle coupé. Satyva retira brusque ment ses lèvres de celle de Lestat pour prendre une grande inspiration sifflante. Elle du baisser la tête, prendre une certaine distance de Lestat pour reprendre son souffle.
Sa tête l'a faisait souffrir et son visage la trahissait. Elle revient tranquillement à la normal pour regarder celui qu'elle aimait, elle aurait versé une larme si elle n'avait pas décidé d'être si forte.

- Désolé, mon maître m'a...ce n'est pas important. Si ce n'est si compliqué d'exprimer ses émotions verbalement, crois-tu en faire autant envers moi?

Elle l'avait tutoyé, c'était ce qu'elle croyait être le plus approprié dans une tel question. Tout ce jouait en cette instant, serait-il capable d'aimer quelqu'un d'autre que lui même . Son regard était intense et sa respiration profonde révélait la crainte de sa réponse. Qu'arriverait-il s'il en était incapable, ou s'il lui mentait, ce qu'elle sentirait?

Lestat et Satyva Black relachèrent leur douce étreinte, la jeune femme semblait à bout de souffle et se détacha du vampire. Elle lui posa une ultime question, qui arriva comme un coup de poing dans le visage sireux de Louis Lestat. La réponse serait décisive, il le savait bien, et c'est pour cela qu'il craignait de la donner. Le regard de Satyva était une fois de plus d'une intensité extrême, elle paressait tendu, anxieuse...S'en était trop pour le vampire qui laissa son regard vagabonder dans la pièce, certainement à la recherche d'un soutien qui n'existait pas. Exprimer ses émotions, voilà une chose pour laquelle Lestat avait extrêmement de mal, il partageait en effet cette tare propre à beaucoup de personnes du sexe masculin. Il songea à une réplique d'un acteur de renom qu'il trouvait très juste : "Ceux qui ne pleurent jamais, ont le coeur remplit de larmes..."

Serait-il capable de l'aimer, l'aimer comme elle le méritait, un amour aussi fort et profond que la femme qui se tenait face à lui ? Où tout cela les mènerait, il l'ignorait totalement. C'est alors qu'il se rendit compte de l'heure. Le jour approchait et les premières lueurs du soleil n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez. La nuit avait été longue et suffisamment riche en émotions. Le vampire se retourna une nouvelle fois face à la porte dont il saisit la poignée et l'ouvrit. Il adressa ces dernières paroles à Satyva :
"Je crois que nous avons tous les deux besoin d'un moment de réfléction. Dès que vous le pourrez, montez à la volière une nuit, ... j'y serai..."

Il quitta la pièce du fond et continua son chemin dans la pièce principal du bureau sans se retourner, pour finalement s'engouffrer dans la parc sombre et le froid hivernal. Satyva ne bougea pas. L'endroit, qui était pourtant encore sous le contrôle de l'armée de Voldemort, semblait paisible, avoir retrouvé son calme et Lestat avançait dans la fine couche de neige qui tapissait le sol en inspirant de grandes bouffées d'air qu'il recrachait en nuages de vapeur. Il avait l'impression que son coeur se remettait enfin à battre, ce qui n'était pas arriver depuis ses 27 ans.

Satyva ne savait trop comment réagir. Elle décida de s'installer dans son fauteuil près du feu. Qu'est-ce que ça voulait dire? Le maître de la jeune Black intervenue du mieux qu'il pu.

- Je te l'avais pourtant dit qu'il ne serait jamais capable d'aimer une autre personne qu'elle même...et c'est surement mieux ainsi. Imagine un peu si tu avais à choisir entre lui et Nephtys... tu n'aurais pas le choix en réalité, ta vie est dévoué à cette tâche, tu te dois d'aider et entraîner au péril de ta vie cette jeune fille.

- Non c'est autre chose...

Elle regarda par la grande fenêtre, les rayons allaient bientôt se pointer.

- Le soleil va se lever.

Elle se leva de sa grande silhouette, elle regarda l'ombre de Lestat une dernière fois avant d'avaler d'un coup la fiole sur la petite table de chevet qui avait été là toute la nuit. Elle repris une apparence plus humaine.

- J'irai à la volière la prochaine soirée où j'aurai 5 minutes.

- Tu est pour moi comme ma petite fille, en réalité tu est plus, tu es mon apprenti. Ne fait pas quelque chose que tu regrettera. Il pourrait devenir un obstacle douloureux, comme j'ai moi-même souffert.

- Je vais suivre ton conseil, je vais faire en sorte de n'avoir aucun regret.

Satyva regarda l'horizon et son regard se posa sur la tour de la volière.

- Ce soir..