Un message important

(HRP: j'ai peut-être mal regardé, mais je n'ai pas trouvé la volière donc, je l'ai mis là pour l'instant)

Satyva entra dans la volière, elle chercha du regard, mais il n'y avait personne. Les chouettes allaient et revenaient tout en faisant le maximum de bruit. Elle attacha des lettres à quelques hiboux disponible par l'école et décida de laisser un mot sur la porte.

Je suis en haut de la tour. Professeur Black.

Elle pouvait toujours prétexter qu'elle avait laisser ce mot au cas où un élève avait une question. Elle n'aimait pas ce lieu, elle préférait aller s'étendre à regarder les étoiles tout en haut de la tour. Elle prit une bonne respiration. L'air était glacial, et les étoiles plus brillante que jamais. Elle s'étendit sur la neige craquante et regarda le ciel. Elle aurait pu les regarder toute la nuit, mais elle commençait à s'endormir doucement. Après quelques instant ses yeux étaient fermés.

-Je te l'avais bien dit qu'il ne viendrait pas. Je crois qu'il est temps de voir sérieusement l'entraînement de Nephtys et le tient par la même occasion.

Satyva s'apprêta à suivre l'enseignement de son maître quand quelque chose la réveilla. Elle ne pouvait trop dire si c'était de la neige ou autre chose.

Elle ouvrit donc les yeux, mettant fin par le fait même à l'enseignement de son maître qui n'était pas très heureux de cette interruption

Quelque chose sortit Satyva Black de son sommeil, mais elle ignorait si c'était de la neige ou autre chose. Une voix grave et calme s'éleva sur un ton ironique :
"Professeur, il faudrait peut être songer à vous ménager, regardez-vous, vous êtes extenué, qu'elle idée de sortir dehors par ce temps et à cette altitude !"

Satyva ouvrit doucement ses yeux, peut être avait elle reconnu "sa" voix, une silhouette se dessina, éclairée par la pleine lune, aucun doute, son physique trahissait son identité et sa véritable nature, c'était Louis Lestat le vampire. Il ajouta sans bouger, dominant la jeune femme de toute sa hauteur :
"En tout cas, nul doute que vous appartenez à la famille... Très unie...Hum, des vampires ! En effet, vous avez entendu la neige craqueler sous mes pas, aucun être humain n'aurait pu réussir à distinguer ce son avec toute cette neige qui nous tombe dessus. Vous pouvez au moins remercier celui qui vous a mordu de vous avoir offert ce don dont tous les vampires n'héritent pas..."

Il s'approcha encore un peu plus d'elle et s'assit à ses côtés dans la neige glaciale. Il portait une longue veste noir ceintrée, semblable à celles de nombreux moldus, en réalité tous ses habits étaient identiques à ceux du parfait moldus du 21ème siècle. Ceci pouvez paraître étrange de sa part, vu qu'on le croisait généralement dans les monde des sorciers avec des tenues d'époque (du moins pour les rares personnes qui avaient l'occasion de le voir...D'ailleurs c'était généralement la dernière chose qu'elles voyaient...). Pourquoi cet accoutrement ?

Lestat contempla le ciel tout comme Satyva l'avait fait précédemment, laissant un moment de silence.
"Je crois pouvoir dire qu'il ne se passe pas une nuit sans que je contemple les étoiles. Qu'elles merveilles ! L'homme a unanimement toujours était fasciné par l'immensité qui s'étend au dessus de lui, et certains ont même eu la prétention de vouloir la conquérir...Moi, quand je regarde les étoiles, j'ai le sentiment qu'elles me renvoient mon propre reflet, un reflet qui me dégoute et que je rejette et j'en vien constamment à me poser des questions existentielles. Cela peu paraître stupide, mais lorsque je me sent seul, ce qui n'est pas rare, j'ai l'impression qu'elles peuvent me guider...J'y retrouve aussi les gens que j'ai perdu..."

Pendant toutes ces dernières paroles, Lestat n'avait cessé de caresser la neige de ses doigts fins, un froid qu'il ne pouvait ressentir par sa condition de vampire. Mais le simple fait d'être en contact avec cette matière blanche lui remémorer des souvenirs enfouis et chers à son coeur, notamment ceux avec son frère...

Satyva avait ouvert ses yeux, ils étaient brillant. Elle avait l'air d'une enfant, blanche comme neige, les cheveux noir profond, une cape de la même couleur et cette neige qui tombait. Elle s'assit et écouta Lestat.

- Qu'est-ce qui vous dit qu'elle ne vous guide pas lorsque vous leur demander. Vous voyez cette constellation.

Elle colla son corps contre Lestat pour lui montrer du doigt une constellation.

- C'est la constellation du grand chien et l'étoile très brillante au milieu des 3 étoiles du haut c'est Sirius. Elle est extrêmement importante en Égypte pour certaine magie lors de la cru des eau, mais le plus important c'est qu'elle porte le même nom qu'une personne qui m'est très cher, il a été pour moi comme un frère et je me suis promis qu'un jour je le retrouverai. C'est ce qui est ironique dans tout cela car à chaque fois que je ne suis plus sûr de rien je lui demande un signe et j,en ai toujours un qui m'aide à trouver ma voix. Pourquoi ne le ferais-tu pas lorsque tu doute? Tu pourrais essayer avec la question que je t'ai demandé hier...

Satyva étendit sa main et s'amusa, un sourire et paisible doux sur le visage, à faire agrandir et scintiller un flocon, elle le fit tournoyer quelque temps dans sa mains et lui redonna sa forme normal pour qu'il poursuive sa trajectoire au sol. Elle s'étendit sur le lit de neige.

- Je peux t'aider si tu veux.

Elle n'osait pas le regarder dans les yeux de peur d'être déçus de son refus, le ciel étoilé l'avait toujours réconforté quand elle était en plein désarrois, mais lui, est-ce qu'il accepterait d'être aider ou aimait-il plus se torturer comme plusieurs vampire.

Le contact du corps de satyva troubla le vampire et le rassura. Ce sentiment se confirma lorsqu'il écouta les paroles de la jeune femme. Lestat prit une longue inspiration, jeta son visage en arrière, face au ciel, la lune éclairant son visage sculpté. Il s'exprima d'un voix grave :
"Satyva... Je vais te confier quelque chose. Ce n'est pas facile pour moi...Tu sais, je suis bien conscient d'avoir fait dans le passé et de continuer à faire couler aujourd'hui le sang d'innombrables victimes humaines. J'essaye généralement d'éviter de m'attaquer à de pauvres innoncents, mais parfois, la soif de sang me prend aux tripes, me ramène à l'état sauvage, et ma nature de vampire m'empêche de résister à cette bestialité. Le pire dans tout ça, c'est que nous autres vampires, c'est le sang des gens honnêtes, sages, bons et parfois même faibles qui nous procure le plus de plaisir..."

Il hésita, observa les allants tours, et repris :
"Je n'ai pas toujours dit la vérité...L'histoire dit qu'une nuit, celui qui a fait de moi ce que je suis depuis maintenant de nombreux siècles, mon maître Malloy, transforma en vampire un nourrisson qu’il arrache aux bras de sa mère afin de me faire chanter et que je reste à ses côtés. Mais la vérité et tout autre...Hélas ! En réalité, faché depuis plusieurs jours avec Francis (Malloy), et rejetant par la même occasion ces deux foutues canines qui m'avaient poussé dans la bouche, je ne me nourrisais plus que de rats puants, contaminés par la peste qu'ils avaient répendus dans d'innombrables villages. Vous ne pouvez pas imaginer le goût immonde de ces bêtes, c'est à vous rendre malade, au sens propre ! Mais au moins, ça permet de survivre pendant quelques semaines...Quelques semaines, une éternité dans de telles conditions, même pour un immortel."

Lestat frémit, ses mains tremblaient et il les rentra dans les poches de sa veste.
"Je...Je n'en pouvais plus, l'endroit était désert, la brûme épaisse et la nuit était tombée déjà depuis un moment. Il y avait cette femme avec son enfant dans les bras sur le trottoir. Elle attendait certainement son bien aimé...Je n'ai pas pu résisiter...Je lui ai sauté dessus, sur cette douce femme à la chaire tendre et j'ai planté mes dents dans sa nuque. Le plaisir était immense, et je crois que je l'aurai vidé jusqu'à la dernière goutte, soit la mort, si je n'avais croisé le regard du nourrisson en sanglot couché sur le sol granuleux. Je me souviens encore de ces yeux terriblement profonds... Je me suis retiré aussitôt de son coup avec dégoût, et prit de panique, répondant à son instinct de survie, la femme c'est enfuie oubliant son enfant sur la chaussée. Je l'ai observé pendant un moment, là devant moi, minuscule chose remplit de vie ! Ma soif de sang n'avait pas était satisfaite, et comme vous la savez, lorsque l'appétit d'un vampire est ouvert, rien ne peut plus l'arrêter...J'étais en larme mais la jouissance était infinie...Malloy est arrivait, il a évidemment éclaté de son rire burlesque, je suis sûr que depuis le début son plan était parfaitement calculé, mais c'est tout de même sur moi que reposée la honte. J'ai relâché l'enfant, la bouche couverte de son sang, il était à l'aube de la mort, j'étais terrifié, je me suis jeté sur Malloy, j'ai voulu le tuer, le briser en morceau, mais ce n'est pas si simple de tuer quelqu'un qui est déjà mort...Malloy a sauvé l'enfant en faisant grâce à ses pouvoir de lui un vampire, sans quoi il serait innévitablement mort. Mais par ce même acte, il l’a condamné à ne plus jamais grandir. Je suis retourné au près de Malloy, mais c'était ignoble, voir ce nourisson dans un landeau et penser qu'il resterai pour toujours dans cet état végétatif, sans aucune possibilité de s'exprimer, mais avec une conscience, une raison, qui prendrai au fil des ans maturitée. J'ai donc décidé d'arrêter cet torture en libérant l'enfant de cette vie indigne...La seule opportunité fut la mort...Quand à Malloy vous savez ce qui est advenu de lui. Et je traîne ce lourd fardeau et cet honte qui pèse sur moi depuis bien trop longtemps."

Il fixa Satyva, le visage anxieux.
"Alors oui, peut être es-tu effectivement celle qui pourra m'aider...En tout cas je veux que tu le sois !"

Satyva n'avait plus son sourire, elle n'aurait jamais cru qu'il puisse lui avouer ce si lourd secret. Serait-elle à la hauteur de ce qu'il souhaitait? Pour l'instant tout ce qu'elle pu faire c'est le prendre dans ses bras. Elle l'enlaça, il pouvait surement sentir l'odeur de sa longue chevelure noir.

Elle devait être honnête envers lui, elle lui chuchota:

- Je ne sais pas si je le pourrai, mais je ferai tout ce qui sera en mon possible.

Elle le regarda dans les yeux un moment. La neige continuait à tomber tranquillement et les recouvraient d'un duvet blanc argenté. Elle l'embrassa doucement, elle souhaitait tant l'aider, pouvoir le sortir de ce néant.

Elle ne pu s'empêcher à ce qu'elle pourrait faire, dans son cas c'était simple elle avait la potion de jour et n'était que partiellement vampire. Lestat avait connu le plaisir du sang bien plus qu'elle, il ne pourrait donc pas se contenter de sang biosynthétique d'un ami qui l'avait aider dans des moments difficiles. Elle n'aurrait pas le choix d'avoir recours aux service de quelqu'un qu'elle aurait préféré ne pas demander.

Elle baissa le tête un moment, un peu honteuse.

- Je peux te trouver du sang de très bonne qualité sans tuer personne, mais il me faudra accepter le prix de celui qui détient cette banque. Je ne sais pas si tu es prêt à cette solution. Il est évident que je pourrait t'en trouver d'animaux sans avoir à faire quoi que ce soit en retour, mais leur goût est infecte.

Elle se demanda si Lestat en avait assez de boire les innocents pour avoir recours à une façon si peut naturelle. Avait-elle offert cette alternative trop rapidement?

- Je comprendrais si tu n'es pas prêt c'est seulement pour toi.

Satyva cru avoir fait une erreur monumental en lui proposant cette alternative et elle voyait bien qu'elle était lamentable dans les excuse, ce n'était pas sa nature d'en faire.