Au secour de Satyva Black (suite)

Cela faisait déjà quelques heures que Lestat était partie. Satyva avait réussis à avoir l'aide du moine pour commencer le rituel, mais il avait du partir rapidement car il se sentait inconfortable avec autant d'ondes négatives. Elle avait du finir le rituelle par elle même et c'est la raison pour laquel elle ne pu restaurer tous les sceaux et qu'ils restent très fragile. Dorénavant, elle était en contact directe avec le démon constamment et elle ne pourrait rien y faire, le mieux était de méditer et de faire une entente avec le démon.

* Je sais que tu m'entend et j'ai cru comprendre que nous avions plusieurs points en commun à notre dernière rencontre. Comme nous devons vivre ensemble jusqu'à ma fin, aussi bien s'entendre, non?*

* Tu as raison, je voix que je t'ai bien choisi, j'ai pu constater que tu es acceptablement brillante et que nous avons les mêmes objectifs, je suis sur que nous ferons de grandes choses si tu accepte comme la dernière fois de m'écouter au moment venu*

* J'accepte à condition que cela soit justifier, mais avant je veux te connaître d'avantage...*

Les deux êtres firent connaissance l'un de l'autre jusqu'à ce qu'il fut déranger par l'ouverture de la porte. Elle ne pouvait sortir de sa méditation, quoi qu'il n'était pas nécessaire d'y mettre fin. Elle sentait la présence de Lestat et d'un mangemort. Elle savait quoi faire. Satyva était entouré de chandelles. d'encens, de rouleaux magiques et d'objets asiatiques, son corbeau observait la scène sur son épaule. Elle savait que le tableau était assez impressionnant pour quiconque ne connaissait pas les rituelles asiatiques et elle en profita. Elle parla de sa voix glacial de Black.

- Comme ça le grand Lestat a besoin de quelqu'un pour me faire parler, il est bien évident que mon corps était en piteux état et que vous ne deviez rien comprendre de ce qui m'arrivait, lamentable, car si c'était le cas vous n'auriez pas hésiter à m'achever. Votre réputation est bien trop grande pour ce que vous êtes réellement, vous faites honte à la race des vampires.

Satyva transpirait toutes ses infections de créatures qu'elle avait reçus (parfois volontairement) durant ses expéditions et qui lui valait autant d'atout physique aujourd'hui, que ce soit la plaie d'un vampire, le démon qui habitait en elle, les nombreuses morsures des créatures d'Afrique, d'Amériques du sud ou de l'asie, elle montrait tant de diversité en magie, mais en même temps tous les mauvais côtés qu'elle devait cacher par sa volonté et des potions, ce qui la rendait vulnérable en ce moment.

Lestat avait pénétré le premier dans la cabane du professeur Black et fut acceuilli par une voix glacial et déterminée, tandis que Irina Spalko était resté un peu en retrait, sur le seuil de la porte. Il semblait du point de vu de Lestat que Satyva avait repris des forces, par il ne sait quel enchantement, depuis qu'il l'avait "abandonné". Le vampire croisa ses longs bras d'un geste élancé et gracieux et répondit d'une voix sereine mais toute aussi froide :
"Ravis de vous revoir professeur ! Je vous pris d'arrêter de jaquasser, ça à le don de m'agacer... Je ne regrette nullement mes actes...Sachez que la race des vampires est une honte à elle seule ! Moi, je ne suis qu'un maillon de la chaîne...Une chaîne que nul mortel n'a réussi à briser pour le moment..."

Louis Lestat qui se trouvait jusqu'à maintenant à l'autre bout de la pièce, à l'opposé de Satyva Black, apparu en un clignement d'yeux à ses côtés.
"Ne me regardez pas avec cet air étonné mesdemoiselles, je n'ai effectué qu'une série de mouvements aussi simples que les votre...Certes, suffisamment vite pour que vos sens n'est pas le temps de les enregistrer, mais ,moi aussi je ne suis fait que de chair et de sang..."

Il tourna son visage sur le côté, de manière à pouvoir diriger son regard derrière lui et s'exclama :
"Entrez Spalko, ne faites pas la timide voyons...Nous allons montrer à cette charmante professeur qu'elle nous doit le respect tout comme au seigneur des ténèbres !"

Il saisit vivement Satyva par le coup de sa main droite et la souleva dans les airs avec un facilité déconcertante tout en la plaquant contre un des murs de la cabane, ce qui provoqua un nuage de poussière.
"Hum...Très chère, il semblerait que vous ayez ommis de faire le ménage ! Inutile de gesticuler, nous allons simplement soigner vos plaies et vos blessures...Souffrances et tortures arriveront après et bien assez vite...", ajouta-t-il avec un sourire macabre dévoilant ses longues canines.

Satyva resta d'un calme de rocher. Le coup sur le mur lui avait causé des dommages physique certe, mais étrangement elle ne les sentaient nullement.

- Vous oubliez très cher que je suis aussi vampire, à un certains degré et que je suis franchement déçus, mon créateur était bien plus agile que vous, à moins que vous ne voulez pas trop vous exposer à la lumière du jour. Chanceux que mes fenêtres empêchent les rayons, pour l'instant...

Satyva ne savait vraiment pas comment tout finirait, une mangemort, Lestat ne pourrais s'exposer à la tuer et son sang se répandait déjà sur le mur. Son Chi n'était pas assez rechargé et son démon ne réagissait pas pour l'instant. Elle aurait aimer revoir Lestat seul, si seulement son corbeau l'avait trouver avant, mais non, la potion était toujours à la patte de l'animale qui venait depuis peu de se poser sur son épaule. Elle ne savait pas totalement à qui elle acait à faire, mais si elle était là c'est qu'elle avait de très grandes capacités, elle ne s'en sortira peut-être pas, pas dans l'état qu'elle est et surement pas si Lestat continue dans cette voix, d'un autre côté il n'a pas vraiment le choix... Il était si vulnérable en se moment, le soleil devait être en train de se lever. Qu'arriverait-il s'il advenait le pire, elle ne se le pardonnerait jamais.

Après que Irina Spalko lui en ait donné l'ordre, Louis Lestat lui obéit immédiatement, ce n'était pas le moment d'être repéré. Alors relâcha l'étreinte qu'il exerçait su le coup de Styva Black, celle-ci retomba lourdement sur le sol. Il la regarda à ses pieds, lui debout, elle agenouillé à ses côtés. Pendant un instant, on aurait pu lire un lueur de désespoir dans ses yeux. Puis il la saisit violemment par l'encolure de sa robe et la traîna jusqu'à une vieille chaise miteuse. Il l'a força à s'assoir et fit mine de serrer fortement ses mains sur ses poignés frêles. Mais il n'en était rien, en réalité il l'a touché simplement ce qui lui provoqua un frisson de plaisir. Il aurait voulu se jeter sur Spalko, la défigurer violemment à coups de crocs ou bien boire suffisamment de son sang pour qu'elle soit à l'aube de la mort et l'abandonner là, dans d'atroces souffrances. Puis, il se serait enfui avec la fière Satyva. Mais actuellement tout cela ne relevait que de l'espoir, que du rêve. Dehors rôdaient nombres de mangemorts, de terribles mages noirs. Les chances de s'en sortir seraient infimes...

Il observa avec appréhension la mangemort préparer son étrange mixture. Lestat était toujours derrière Satyva en traind e la maintenir son visage à quelques centimètres du cou de la jeune femme. Malloy, son maître, en lui offrant un nouvelle vie, plus que l'immortalité, lui avait fait don de sens surdéveloppés. Il referma ses paupières et humma son parfum ennivrant. Généralement, chez un vampire, ce moment d'extase précédait la mort sanglante de la victime.

Mais il revint à la réalité lorsque Irina s'approcha d'eux et déposa une bonne partie de la potion sur les plaies, les blessures se refermèrent instantanément et absorbèrent le liquide. Le contact du liquide sembla douloureux car Styva se crispa et serra les dents. Le vampire était rassuré, le sang frais qui coulait jusqu'à maintenant avait enfin disparu et ses ardeurs bestiales se dissipaient peu à peu. Il se redressa et s'adressa à Spalko :
"Espérons que vous n'avez pas aggravé son cas...Vous en avez peut être fait une bombe humaine qui sait ?"

Aux paroles d'Irina Spalko : "Et peut-êtle même qu'elle est contagieuse rien qu'en la touchant", Lestat ne réagit pas. Certes il se devait de garder le secret concernant la relation qu'il avait avec Satyva Black, mais il n'était pas question pour lui de se forcer à rire à de l'humour plus que grotesque.

Il s'approcha du bureau de Satyva, empoigna le dossier de la chaise qu'il ramena au centre de la pièce et s'assit confortablement dessus. Il regarda brièvement avec des yeux livides Satyva, elle même assise sur une chaise, puis les dirigea en direction d'Irina. Son visage était toujours aussi sireux, presque maladif et pourtant, le pouvoir de sa simple présence rendait, pour les mortels, le vampire irrésistible. Un charme et un pouvoir qu'il avait hérité de son maître Malloy. Un certain temps s'écoula suite aux dernières paroles de la mangemort russe, comme-ci Lestat aimait faire languire ses "convives", mettre à rude épreuve leur patience. Il se décida finalement à lui répondre, croisant ses jambes et agitant sa main droite comme une sorte de reptile, de serpent, près à bondir sur sa proie.

"Hé ! Hé! Hé! Pardonnez moi Spalko, j'oubliais que chez vous les Soviétiques le travail devait se faire main dans la main et à égalité des tâches surtout ! Ce que je compte faire d'elle maintenant ? J'hésite...Il y a une telle inventivité en matière de tortures, la palette est large et puis on peut y ajouter de nombreuses nuances...Hum...Mais peut être ne comprenez-vous pas de quoi je veux parler, vous ne m'avez pas l'air d'être sensible à l'art. Car oui c'est art la torture ! Un art à par entière ! En effet, jusqu'où doit on aller ? Car il faut éviter de tuer la victime, du moins pas trop vite, mais tout de même la faire souffrir, ne pas aller trop loin pour qu'elle puisse encore exprimer quelques mots et vous révéler de lourds secrets. Non c'est un véritable travail de patience, un combat d'esprit à esprit, un technique qu'il faut sans cesse éguiser. Bref, je ne voudrai pas gâcher la surprise et en révéler plus devant cette jeune fille...Quand à vous Irina, libre à vous de prendre votre décision, vous pouvez soit vous délecter en admirant mon travail de maître, mais en général je préfère être seul à seul avec ma victime, c'est un moment très intime vous savez. Ou bien, vous retirer et retourner aux côtés du seigneur des ténèbres, ce qui me semble peut être le choix le plus judicieux vu que vous n'avez pas l'intention de faile tout le tlavail..."

Satyva entendait ses deux convives parler de son sort, elle se sentait bien plus forte à présent, mais une grande fatigue restait encore. C'est qu'elle avait eu toute une journée mouvementé! Elle ne voulait pas transparaître ses forces, mais elle ne pu retenir son chakra bleu foncer l'entourer, elle et son corbeau. Elle essaya de ne pas penser à Emma qui était morte depuis si peu de temps et qui peut-être allait-elle la rejoindre bientôt.

* Ce serait trop stupide d'abandonner maintenant, maintenant que je suis en parfait accord avec mon démon...*

En même temps le doute persistait, jusqu'ou ira Lestat pour continuer à jouer sur les deux tableaux? L'aimait-il vraiment ou l'avait-elle rêvé?

* J'espère seulement qu'il ne sait pas ce que cache ma bibliothèque sinon je devrai predre les grand moyen pour que personne y ai accès...*

Elle pensait en tant de chose tout en gardant son esprit très fermé, elle restait en éveil pour qu'elle puisse réagir au bon moment!

Lestat avait espéré qu'Irina Spalko aurait préféré ne pas assister à la douloureuse scène de torture qu'il allait soit disant administrer à Satyva Black. Mais à sa grande déception celle-ci semblait déterminée à rester. Pourtant, le vampire acquiesca d'un simple signe de tête, son visage restant blême, ne dégageant aucune frutration. Il se leva de la chaise, retira délicatement d'un geste emple sa veste, la posa sur le dossier en la pliant auparavant soigneusement. Puis, il ouvrit le col de sa chemise pour mieux dégager son cou et remonta les manches de la chemises qui recouvrait ses longs bras. Louis jeta un regard rapide dans la direction d'Irina et eut une expression de dédain, l'un de ses sourcils se remontant. Il marcha ensuite de sa manière toujours aussi étrange, une sorte d'incoordination des mouvements mais qui semblaient pourtant parfaitement mesurée et légère en direction de Satyva toujours assise sur une chaise et commença à lui tourner lentement autour sans la lâcher des yeux, de ses yeux bleus et rouges sang. Il s'arrêta finalement et se retourna une dernière fois vers Spalko pour lui dire ces quelques mots :

"Soit...Si vous souhaitez assister à ça ! Pardonnez moi juste quelques secondes..."

Il glissa les longs doigts d'une de ses mains dans la poche de son gilet et en retira un étrange cachet qu'il avala aussitôt. Il était dressait de toute sa hauteur, le visage dirigeait vers le plafond et après l'avoir avalé, un long souffle glacial sortit de sa bouche. Lestat parut soudain déséquilibré et fit un pas en arrière. il s'accouda alors sur le dossier de la chaise de Satyva, derrière elle, et éclata d'un rire macabre, presque hystérique. Puis, il pointa son index dans la direction de Spalko et lui dit avec un sourire large et effrayant :

"Doux Jésus ! Nous les vampires ne sommes plus sensibles à beaucoup de choses que nous partageons en commun avec les mortels. Mais ça OUI ! Un simple mais parfait psychotrope hallucinogène puissant. Vous savez....Hi ! Hi!...De très petites doses suffisent à entraîner des troubles de la perception, de l'humeur et de la pensée. C'est pourquoi, pour cet usage, il est communément désigné sous le nom de...de......."

Lestat s'était arrêté dans son explication et était totalement méconnaissable. Ses traits habituellement fins, gracieux avaient disparu pour laisser places à un visage hystérique, grimaçant, presque caricatural. Il se frappa alors violemment le visage comme pour se punir de son oublie qu'il jugeait sur le moment impardonnable.

"Raaaa ! Que je suis sot ! J'ai oublié le nom....hum....Hi ! Hi! Comme vous pouvez le voir les effets son assez immédiats...Haaaa! Ca me revient !" cria-t-il en approchant son doigt de sa bouche comme si il avait soudain était éclairé d'une lumière divine.".....A ba c'est reparti....Désolais...Je sais que vous êtes Russe mais vous avez peut être quelques bases en Allemand...Ca se ressemble de toute manière, ce sont deux langues barbares...Le mot qu'on utilise communément donc pour désigner cette substance est une abréviation venant du mot allemand « Lysergesäurediethylamid »...Ca vous parle ?....Non ça ne parle pas bien sûr !"

Le discours de Lestat était vraiment inquiétant et les drogues avaient faits sans nul doute leur effet. Il se plaça finalement bien en face de Satyva Black mais avec un certaine difficulté, ayant du mal à contrôler ses gestes, et ajouta :
"Sacré Albert Hoffmann...Oh ! Temps que j'y pense ! Je vous recommande l'usage de ses chers cachets pour les tortures, ça vous remonte le morale et vous met dans une forme olympique !"

Puis, comme pour prouver la vérité de ses paroles il administra un violent coup de poing dans le visage de Satyva Black.

Satyva avait assisté en partie au duel psychologique que Lestat et Spalko se livrait, en même temps elle avait médité de manière plus discrète afin d'optimiser sa puissance. Cependant, elle n'eu pas le temps de terminer qu'elle fut intrigué par l'attitude de son être aimé.

Elle ne le reconnaissait pas dans sa manière s'agir, ce n'était pas lui, mais pourquoi avait-il besoin de cela, il était bien capable de la torturer sans cela, elle avait eu la chance de la voir aller dans ses combats. Elle reçus un coup poing de sa pars. Sa tête recula et étrangement elle cru en souffrir, mais ce n'était pas physique, c'était difficile à décrire, comme si son cœur arrêta de battre durant quelques seconde. Le coup lui fit saigner du nez, elle ne pu dire comment elle réussis, mais par sa méditation qu'elle tentait de reprendre elle arrêta l'hémorragie pour finir par fixer Lestat d'un regard glacial, mais empreins de mélancolie qu'elle essaya de cacher au plus profond d'elle même.

Elle sentait sa force vital la parcourir à travers ses veines et elle sentait tant de force qu'elle pourrait déverser sur lui, étrangement elle avait l'impression que ses commendes motrices ne fonctionnaient pas, elle était incapable de bouger et pourtant elle sentait tant de force en elle. Que ce passait-il? Elle continua simplement à le regarder et essaya de lire son esprit, mais elle ne pu rien y lire , on aurait dit un corps sans âme, sans lui, sans Lestat. Elle regarda ensuite son sabre qui était derrière son bureau, il avait été empli de rituel pour tuer les vampires et autres créatures de la mort, un seul coups qui toucherait à son sang et il en hurlerait de douleur, mais serait-elle capable de lui faire quelques mal que ce soit? Surement, elle avait été entraîner par les meilleurs maîtres pour mener à bien ses mission, mais aujourd'hui tout paraissait différent, tant de choses avait changé sa vie.

La seul personne qu'elle devait et pourrait peut-être se débarrasser était la mangemort, mais en même tant, elle avait quelque chose d'intrigant qui attisait sa curiosité, elle aurait préférer simplement l'éloigner, de la recroiser en un autre moment pour en découvrir plus sur elle, l'issu d'un combat avec elle en ce moment en était trop incertain et trop...un gâchis de potentiel. Comment l'éloigner pour retrouver Lestat? Il faudra laisser faire les choses pour l'instant, mais à la première occasion faire en sorte qu'elle parte.

* Si je feins la mort elle le saura à moins que...*

[HRP Dsl pour le petit retard HRP]

Irina resta assise sur sa chaise sans rien dire, elle observa chaque geste du vampire avec curiosité et détails, il semblait savoir ce qu'il fait mais elle s'attandait un peu à une diversion, il cachait quelque chose derrière ses petites manies éffeminées. Il se retourna encore une fois vers elle puis lui parla avant de prendre un cachet étrange, une fois avalé il recula d'un pas et semblait encore pire qu'un ivrogne, à quoi jouait-il encore ? Lestat essaya de lui donner quelques explication mais elle comprenait de moin en moin, elle resta silencieuse à le regarder comme pour lui rappeller qu'il devait torturer Satyva pas lui faire un spectacle de marionette. Par la suite il agit comme par provocation en comparant l'Allemagne à la Russie, elle fronça légèrement les sourcils quand elle entendut ça, s'en était presque trop, si il ne la torturait pas lui même elle le ferait sans problème. Lestat se mis alors à parler à Satyva, était-ce un code ? Lui avait-il glissé un cachet dans la poche de Satyva pour que, comme il le disait, elle regagne en puissance ? Il décida enfin à l'attaquer physiquement avec un coup de point, Irina remonta ses sourcils, c'était de la torture ça ? Irina plongea son regard dans ceux de Satyva comme pour l'hyphnotiser le temps que l'autre guignol continuait à raconter n'importe quoi, elle savait qu'une puissance se cachait en Satyva, elle la voulait, pour elle, devenir aussi puissante qu'elle, il lui suffisait peut-être de demander ? Le démon qui habitait en elle préferait-il une personne étant directement lié au seigneur des ténèbre ? Oui ! Elle avait sa chance, soudain tout devint flou et il y eut comme un zoom suivit de bourdonnement sur les yeux de Satyva. Irina réouvrit les yeux, sa vue était normal à présent mais elle n'était pas dans son corp, elle était une fois de plus face à la créature étrange de tout à l'heure, Irina dans la forme corporelle qu'elle avait dans l'esprit de Satyva laissa tomber sa baguette et son épée puis s'inclina devant la créature avant de la regarder avec ses yeux noir.

-Je t'en plie noble cléature, donne moi ta force, donne moi ton pouvoil et tu selas lible, je peux t'aider, dis moi comment !!

Le démon de Satyva demanda à la jeune Black de le laisser seul avec son futur invité, il savait qu'Irina se réessaierait. Il lui demanda de travailler sa méditation durant ce temps étant donnée que cela ne ce situait pas au même lobe du cerveau.Quand la jeune Russe arriva et lui demanda de lui donner simplement son pouvoir il se mis à rire d'un ton plus que sadique.

- Finalement reviens ma belle Satyva, mon disciple, tu peux te joindre à nous.

-Bien maître, dit elle de sa voix glacial de Black.

Satyva revint près de son maitre, recouverte de sa cape noir. Elle était à genou près de lui.Son visage était complètement recouverte de l'ombre du tissu qui lui recouvrait le corps

- Je veux que tu entendes ce que je vais dire à cette jeune femme. Je ne suis pas près de Satyva parce qu'elle aurait un lien avec votre...comment déjà... votre Voldemort. Elle au moins sait que ce sorcier n'est rien à comparer à certains pouvoirs cachés, elle a toujours eu cette curiosité de chercher vers plus et elle n'a jamais eu peur d'apprendre ni de mourir. Mais c'est pour une raison bien plus importante que nous sommes indissociable, nos destins sont liés et cela depuis sa première incarnation, il m'a fallu des siècles pour retrouver sa réincarnation. Nous avons fusionné par un rituel extrêmement difficile pour l'élu, que vous ne pourriez jamais réussir. Certe, vous avez un talent, mais pas ceux qu'elle a, tout comme elle n'a pas le votre. Maintenant vous avez le choix de combattre un démon et son disciple, ce qui serait une perte selon moi ou simplement de continuer votre chemin. Si vous voulez un conseille de démon, vous valez bien plus que celui que vous servez, partez donc découvrir le reste de l'étendu de votre pouvoir, il vous reste encore beaucoup de potentiel à développer et qui vous comblera bien plus. Le choix vous revient, mais vous connaissez maintenant ce que j'ai vu et si cela vous interresse, sachez que je peux vous le montrer.

Lestat était quand à lui toujours dans son "tripe", délirant de plus belle. Il gesticulait tel un pantin animé, complètement désarticulé et de manière frénétique tout en continuant de rire d'une manière morbide et hystérique. Il posa finalement ses mains à plat contre un des murs de la salle, la tête penchée en avant, haletant et reprenant son souffle. Ses cheveux tombaient à moitié sur son visage, comme dégoulinant et de lourdes poches munies de cernes c'étaient dessinées sous ses beaux yeux.

Ayant repris quelque peu son calme, il se retourna en direction des deux femmes et s'approcha d'elle. Il les observait chacune de plus près, elles semblaient comme déconnectées toutes deux assises et immobiles sur leur chaise, ce qui le fit pouffer de rire. Le visage du vampire était effrayant, malsain, à l'opposé de la beauté ennivrante dont Louis Lestat avait été doté.

Puis, il sembla perdre patience dans son analyse du manège incompréhensible auquel les deux sorcières se livraient. Le vampire entamma une série de grimace avec sa bouche, dévoilant ses crocs tranchants, en réalité, il cherchait de la salive, sa bouche lui paressant trop pateuse. Au bout d'un certain temps, il s'exclama d'un ton tragique et pitoyable à la fois :
"Je m'ennuiiiiii....A quoi jouez-vous mesdemoiselles ? Laissez moi y participer ! C'est...Cela à l'air complètement sidérant ! Encore mieux que forniquer comme un simple mortel...Gneuh !"

Emporté par ses exclamations et surtout par la drogue, Lestat trébucha, poussant au passage la chaise d'Irina Spalko et s'affala sur le sol.

Satyva et son maître perdit soudain la connections avec Irina, au moment critique ou ils allaient soit l'aider à s'élever au-dessus de sa ligner soit livrer combat. La jeune Black regarda par ses yeux d,humain pour voir Lestat dans un état lamentable, comment ce pouvait-il qu'une personne aussi noble puisse se transformer en un être aussi pitoyable. Elle en fut un peu dégouté et déçus, il n'était pas celui qui était décrit dans les livres et encore moins celui qui est venu la secourir à la mort de sa meilleur et seul amie. Elle était tellement tenté de le blessé pour le ramener à son état ''normal''. Là s'était trop.

- Qu'elle être pitoyable et ça ce dit vampire! Tout ce que vous méritez est d'être réduit à devenir une larve pour l'éternité. Vous faites honte à notre espèce, vous comporter sans noblesse, sans être capable de faire un travail qui demande la touche de machiavélisme que seul les vampires peuvent inspirer convenablement et torturer comme seul les démons pourrait se venter d'être leur égale. Une chance que votre maître n'est pas présent, il vous anéantirait de voir ce qu'il a créer.

Elle avait dit ses mots dans sa voix glacial, calme et terrifiante, ce qui lui donnait toute sa beauté et la crainte que certains qui la connaissait avait pour elle. Elle était bien déçus de celui qu'elle croyait connaître, qu'elle croyait aimer et elle voulait lui faire savoir.

Le vampire qui avait jusqu'à maintenant sous l'effet du LSD un comportement délirant et était pris de convulsions, couché sur le sol poussièreux, se figea à la suite des paroles de Satyva Black. Certes, il avait précédemment joué la comédie pour estomper les doutes d'Irina Spalko concernant sa bonne foie, mais les parole glaciales et tranchante de Satyva ne le laissèrent pas indifférent et il ne pu s'empêcher de ne pas les prendre à la légère. La sanction fut immédiate, Lestat se redressa de toute sa hauteur, ses longs cheveux caressant le sol au passage. Il remonta une nouvelle fois ses manches et d'un geste simple mais qui paru d'une violence inouie, il alla gifler de visage de la jeune sorcière.

Son regard était effrayant, ses yeux paressant sortir de leurs orbites. La tête de Satyva Black sous le choque parti sur le côté, elle se redressa sur sa chaise et posa ses doigts sur sa joue, là ou la main du vampire venait de la percuter. Elle n'avait pas reçu une simple gifle, Louis Lestat l'avait aussi soigneusement griffé avec ses ongles avidement aiguisés. Trois profondes griffures se desinnèrent ainsi sur le visage de Satyva, le sang perlant peu à peu. La rumeur disait que le mortel qui se verrait victime de griffures de vampires ne pourrait jamais les voir cicatriser, son sang continuerait éternellement de couler, le vidant de cette substance rouge jusqu'à la dernière goutte qui l'emporterait vers l'au-délà.

Suite à cet acte de violence, Lestat s'était immédiate retourné, faisant dos aux deux femmes qui l'obervaient inquiètes. Un sourire terrifiant se dessina à nouveau sur son visage, il se tenait d'une manière assez voutée, trapue et il fut pris d'un rire toujours aussi hystérique. Il avait l'air d'être devenu complètement fou, méconnaissable, sordide. Les deux sorcières qui le scrutaient n'entendaient que son rire et ne voyaient que cet être dos à elles qui tremblaient sur place. Il se retourna subitement et hurla à l'adresse de Satyva, gesticulant ses bras dans tous les sens :

"Pauvre imbécile ! Vous ignorez ce que j'ai vécu, ce que j'ai enduré ! Mon maître ? Je n'ai jamais eu de maître voyons ! Vous voulez certainement parler de Malloy ? Abruti ! Voilà bien longtemps que je l'ai coulé au fond des marécages, lui et toute sa puanteur ! Les vampires n'ont rien de noble, c'est une légende ou bien une image qu'ils se donnent pour cacher leur cupidité ! Nous sommes seul ou bien en meute et ne cherchons qu'une chose, à survivre et à assouvir notre soif de sang et de pouvoir. Certains, qui ont su garder leur âme humaine, et qui sont bien rares, je n'en ai encore jamais rencontré aujourd'hui en dehors de moi-même, cherche à comprendre qui ils sont, pourquoi ils existent et à quoi rime cette existance, qu'elle est sa fin..."

Satyva voyait bien qu'elle était aller trop loin et elle ne pouvait laisser son amour s'enfoncer dans les abysse de la souffrance que les vampires ressentent à cause de leur inexistence. Elle ne pu s'empêcher de lui parler de sa voie douce.

- Il ne sert à rien de s'enfoncer dans des souvenirs aussi douloureux, j'ai déjà été infligé d'une blessure par un vampire alors que j'étais trop curieuse, , Edward était au courant, j'ai détesté ce vampire toute mon existence, malgré les soins que j'ai reçus je me suis juré de lui faire payer cette souffrance interminable. Je me suis venger, mais le prix en a été de la vie de ma seul amie. Je vous pris de ne pas faire l'erreur de vouloir toujours vous morfondre de cette vie morbide...il peut y avoir des moments de bonheur si vous faites les sacrifices en conséquences.

Elle relava la tête et plongea son regard dans celui de Lestat, elle espérait tant pouvoir le rejoindre et le sortir de cette souffrance, même si cela la trahissait, elle devait absolument arrêter cette auto-destruction que le vampire avait enclenché, elle voulait tant le prendre dans ses bras, mais elle en était incapable... Elle se sentait enchaîner par le doute entre ce qu'elle voulait faire et ce qu'elle devait faire. Elle avait enfin retrouver celui pour qui elle ne pouvait rien refuser...

La porte en bois du bureau de soin aux créatures magiques s'ouvrit doucement dans un grincement strident, laissant entrevoir le parc de Poudlard plongé dans une obscurité quasi totale, seulement éclairé par une lune bien faible en cette nuit tragique. Peu à peu une silhouette imposante et trapue qui restait sans bouger sur le palier se dessina. Les visages de Irina Spalko, Satyva Black et quelques secondes après celui de Louis Lestat, se tournèrent vers l’homme qui se tenait à la porte. C'était sans nul doutes le pirate Edward Todd, le "briseur de coeur",
avec sa carrure toujours aussi impressionnante et son visage balafré. Il portait sur lui, comme à son habitude, toute sa panoplie : notamment, un grand chapeau, des piercings et autres boucles d’oreilles, une veste rapiécée, et des cicatrices rappelant les nombreux combat et abordages menés.

Il pénétra dans la pièce, sortit sa fidèle bouteille de rhum, en but une longue gorgée avant de brailler de sa voix éraillée, brisée par l'alcool et le tabac (bien qu'il tentait de chanter) :


Il chancela, trébucha, se ressaisit finalement, rentra l'une de ses mains dans sa veste, semblant chercher quelque chose lui demandant une concentration inouïe, et en sortit finalement une sorte d'élixir. Il l'envoya dans les mains agitées de Lestat qui faillit le briser et ajouta :
"Tu me remercieras plus tard gamin !"

Lestat vida dans sa bouche jusqu'à la dernière goutte l'élixir et sembla retrouver ses esprits. Ses traits reprenant ceux du vampire sombre, mystérieux et envoutant qu'il était habituellement. Puis, le regard de Todd croisa celui de la jeune Satyva. On pu lire pendant un instant une lueur de désespoir dans les yeux du vieux pirate et celui-ci murmura :
"Anne..."

Lestat était revenu à lui-même et remarqua que durant l'arrivée d'Edward Todd, personne n'avait osé bouger, Satyva Black et Irina Spalko étaient restées de marbres sur leur chaise respective et Louis dans ses étranges hallucinations.

Louis Lestat s'approcha d'un pat solennel en directon du vieu pirate macabre. Durant toute sa traversée de la pièce d'un bout à l'autre, il semblaient analyser les moindres objets, les moindres détails, recoins comme si il l'a découvré sous un nouveau jour et étaient absorbé dans ses pensées. Puis, il arriva finalement à la hauteur de Todd et s'exclama de sa voix résonnante, impartiale et narquoise :
"Mon vieil ami Edward, que nous vaut l'honneur de ta visite ? Je croyais que tu nous avais abandoné sur le champ de bataille..."

Une fois de plus il accompagné ses mots de gestes maniérés et continuait :
"Sais-tu que Poudlard est sous le contrôle du seigneur des ténèbres maintenant ? Celui à qui j'ai juré fidélité il y a déjà plusieurs années. Pendant que nous parlons, des centains de petits écoliers sont certainement en train de se aire massacrer....mmmm...Des jeunes bambins au sang frais !"

Il se tourna alors vers Spalko, sa veste volant dans les airs. Il dévisagea d'un regard glacial et ajouta en tendant sa main dans sa direction :
"En parlant de ça, je te présente Irina, Irina Spalko, membres de l'armée de Tu-sais-qui, experte en visions et autres faits étranges. Ah, oui...C'est une Russe..."

Edward Todd fit mine de ne pas prêter attention aux paroles de Lestat. Il prit son chapeau qui était jusqu'à maintenant posé sur sa tête, l'examina, retira d'un geste doux de la main la poussière accumulée, et, le réajusta finalement sur sa tête cabossée. Il s'approcha de Louis Lestat, au point d'être pratiquement collé à lui. Le vampire dépassé bien le pirate d'une tête, mais celui-ci ne semblait guère impressionné. Il commença à agiter son index sous le menton de Louis Lestat, tout en laissant apercevoir les éclats de ses dents en or dépassant de sa bouche rugeuse :
"J'ai l'air d'être bien plus au courant que vous de ce qui se trame dehors...En quelques heures l'armée de Vous-savez-qui a encore gagné des forces, son effectif à presque doublé, ils ont le contrôle total de l'école. J'ignore à quoi rime tout ça, quel est leur objectif, mais dans tous les cas il est forcément malsaint ! Toi et Spalko devez connaître la réponse j'imagine, vu que vous êtes ses pitoyables serviteurs ? N'est-ce pas ? En tous cas, sade Nagashi à pris le contrôle des élèves et compte bien s'en servir pour assouvrir sa soif de haine et de chaos."

Il jeta son regard sombre en direction de Satyva Black :
"Je ne vous promet pas que je vous aiderez à lutter contre ce mal, si c'est ce à quoi vous penser mademoiselle. Je ne vois pas ce que j'ai à voir avec tout ça, et je n'ai pas envie de m'y mêler ! Si je suis ici, c'est seulement pour vous sortir une fois de plus de votre pétrin."

Il reposa son regard sur le vampire :
"Quand à toi marin d'eau douce, je ne te laisse même pas le choix, tu m'obéis un point c'est tout ! Je suis bien Le capitaine Edward Todd, non ?"

Irina Spalko était resté depuis l'arrivée d'Edward Todd bouche-bée assise sur sa chaise miteuse. Même si elle tentait de se contenir, en gardant un visage inexpressif, on pouvait lire une leur d'affolement dans son regard. Le fantôme s'approcha d'elle de son pat lourd et boiteu. Les bougies éclairées faiblement la pièce, et du point de vue de Satyva et Lestat, qui ne voyaient maintenant Todd plus que de dos et tapis dans l'ombre, celui-ci ressemblait à un vieil ours s'approchant de sa proie. Il ajouta finalement, les bras grands ouverts et le regard avide :
"Mais pour ça, il va falloir se débarasser des embûches qui risqueraient de nous ralentir..."

Satyva écoutait à moitié Irina, son démon lui avait montrer un futur probable bien plus intéressant et avantageux pour tous, ils pourraient devenir à eux 4 bien plus puissant que les ridicules mangemorts, mais en même temps il y a toujours la possibilité qu'elle change de camps.... Mais s'ils réussissaient, Edward Todd pourrait trouver une sérénité (bien que son démon n'est pas voulu lui révélé les détails des pourquoi et du commun), elle pourrait bien plus confier ses secrets à Lestat et Irina passerait à l'histoire. Quoi de mieux! Mais il y a toujours un risque... qui vaut la peine d'être vécu. Par contre comment regler ce dernier détail important:

- Comment expliquer ce que je sais à Lestat et surtout à Edward...comment le prendrait-il que j'ai déjà eu un lien indirect avec son amour... mais surtout comment je le sais depuis quelques heures.

- Tu ne dévoilera rien maintenant, tu dois donner un chance à cette femme et ce sera toi qui devra les convaincre!

Satyva se leva avec sa prestance habituelle et s'exclama de sa voix glacial:

-Elle a raison, nous devons mettre toutes nos forces ensemble, je sais qu'elle représente un risque, mais elle a bien plus à gagner avec nous... Vous êtes les meilleurs guerrier avec qui j'ai pu combattre et elle a sa place dans une équipe comme la notre.